Frais bancaires post-mortem : l'UFC-Que Choisir dénonce "une forme de taxe sur la mort, de confiscation de l'héritage"
Les gouvernements successifs ne semblent "pas souhaiter encadrer ou plafonner ces frais", selon Matthieu Robin, chargé de mission secteur financier à l'UFC-Que Choisir.
Selon FranceInfo : l'occasion du week-end de la Toussaint, l'association de consommateurs UFC-Que Choisir publie vendredi 29 octobre, une étude sur les tarifs bancaires pratiqués sur les successions. En moyenne, les établissements ponctionnent 233 euros de frais aux clients, soit jusqu'à trois fois plus que chez nos voisins européens. Ils sont même gratuits en Allemagne. "Il y a une forme de taxe sur la mort, de confiscation de l'héritage", dénonce Matthieu Robin, chargé de mission secteur financier à l'UFC-Que Choisir.
Au total, les banques collectent ainsi 150 millions d'euros chaque année. Ces frais sont en hausse de 28% depuis 2012, et même "de 260% chez BNP Paribas en novembre", rapporte Matthieu Robin. Ils atteignent jusqu'à 530 euros chez LCL. Ils peuvent également augmenter quand le ou les successeurs ont un compte bancaire dans une autre banque que la personne décédée. Les inventaires de fonds et la réception d'un acte de décès sont également facturés.