Pourquoi les saisons météorologiques diffèrent-elles des saisons astronomiques ?
Si les saisons astronomiques ou calendaires débutent avec les équinoxes (printemps et automne) et les solstices (été et hiver), en météorologie, elles débutent plus tôt et correspondent à des périodes de trois mois pleins (voir les dates ci-dessous). Pourquoi un tel décalage ?
Malgré la douceur de ce début de semaine, c'est aujourd'hui le premier jour de l'hiver calendaire ! Mais pour les météorologues il a déjà commencé le 1er décembre. Quelques explications sur cette différence.
Prenons comme exemple l’été. En météorologie, l’été correspond à la période de l’année la plus chaude. La durée d’ensoleillement maximale se situe autour du solstice d’été (20 ou 21 juin). Mais en raison de l’inertie de l’atmosphère, ce n’est qu’environ trois semaines plus tard que la température moyenne est généralement à son maximum, c'est-à-dire à la mi-juillet. On considère que ce moment correspond au milieu de l’été. Ainsi, en météorologie, l’été commence début juin et s’achève fin août.
Avec le même raisonnement, l’ensoleillement est minimal au solstice d’hiver (21 ou 22 décembre). Mais avec l’inertie de l’atmosphère, le pic de l’hiver se situe plutôt mi-janvier. Ainsi l’hiver météorologique commence début décembre et s’achève fin février.
Dans l’hémisphère Nord, la plupart des pays ont adopté cette règle et les saisons météorologiques sont ainsi les suivantes :
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printemps : du 1er mars au 31 mai (mars, avril et mai) ;
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été : du 1er juin au 31 août (juin, juillet et août) ;
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automne : du 1er septembre au 30 novembre (septembre, octobre et novembre) ;
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hiver : du 1er décembre au 28 ou 29 février (décembre, janvier et février).
Les saisons sont inversées dans l’hémisphère Sud.