La 36ème campagne des Restos démarre officiellement le 24 novembre
Depuis leur création par Coluche en 1985, les Restos du Cœur sont, tout au long de l’année, en première ligne pour faire face à toutes les situations pour aider les personnes les plus fragilisées par notre société. Les bénévoles vont au plus près de personnes qui en ont besoin, par des distributions de colis ou dotations alimentaires dans les quelque 2 000 centres partout en France, ou grâce à la trentaine de centres itinérants qui sillonnent les routes dans les communes rurales. Des repas chauds sont également distribués dans la rue le soir, notamment dans de grandes villes ou agglomérations. Par tous les temps. Il y a aussi des petit-déjeuner servis dans des centres qui sont aussi des accueils de jour, pour partir travailler ou à l’école pour certains enfants, après un premier repas. Symboliquement lancée avant le début de l’hiver, les Restos entament donc le 24 novembre, leur 36ème campagne.
Lutte contre le gaspillage alimentaire et pour des repas équilibrés
Depuis l’origine, la philosophie des Restos du Cœur est de distribuer des denrées variées pour permettre la confection de repas équilibrés. Achats en gros grâce aux dons financiers, dons alimentaires lors des collectes auprès de particuliers ou d’entreprises, ramasse de produits frais dans des magasins qui permet aussi de lutter contre le gaspillage alimentaire : Les Restos du Cœur, grâce à une organisation et une logistique rôdées et efficaces, proposent une dotation de denrées conséquente en volume et un équilibre alimentaire, accessible pour toutes et tous. Parce qu’un repas c’est le premier des droits.
Mais parce qu’un repas ne suffit pas
Mais venir aux Restos car on a besoin d’un appui alimentaire, c’est que sa situation personnelle ou familiale est matériellement très difficile. Alors un lien se créé à l’occasion de ces activités d’aide alimentaire, dans les centres ou dans la rue. Ecoute, échange, chaleur, convivialité, on vient aux Restos comme si on venait dans une grande famille. Et dans cette famille il y a d’autre forme d’aide ou d’entraide. Les bénévoles proposent et accompagnent. Aider dans des situations d’urgence d‘hébergement, accompagner sur un chemin personnel de reprise de confiance en soi, un chemin vers l’insertion sociale mais aussi celui d’une insertion professionnelle.
L’esprit Restos ou la grande famille des bénévoles
Pour mener à bien ce projet associatif, il y a ce qu’on appelle ce fameux « Esprit Restos ». Soyons positifs, adaptons-nous à toutes les situations, trouvons les meilleurs moyens pour venir en aide à celles et ceux qui en ont tellement besoin. Les compétences des bénévoles sont mises à profit pour les missions d’accompagnement, d’autres bénévoles se forment aussi pour les mener à bien. Les quelque 73 000 bénévoles à travers la France font preuve chaque jour d’un dynamisme et d’une détermination à l’image du fondateur des Restos, sans faille. Mais le renouvellement des forces vives est naturel. S’investir aux Restos du Cœur, dans cette grande famille, ne peut avoir pour certain.es qu’un temps, précieux mais un temps. A chaque campagne les Restos du Cœur ont besoin de nouveaux bénévoles. Souvent pour des missions précises mais aussi pour aider, simplement mais de manière si indispensable. Faire partie d’une équipe. Les bénévoles peuvent être disponibles tout au long de l’année ou dans des périodes plus courtes, mais tous sont essentiels.
Crise du Covid-19 : Faire face et accueillir cette année toujours plus de monde...
Les Restos du Cœur seront toujours là, grâce aussi au soutien de toutes et tous : lire sur https://www.restosducoeur.org/lesprit-restos-du-coeur-etre-la-aux-moments-cles-de-la-vie-des-personnes-fragilisees-par-la-societe/
L’engagement bénévole, l’action associative et la générosité sont des piliers irremplaçables pour maintenir la cohésion sociale et permettre à la société de « tenir » alors qu’elle est soumise à rude épreuve.
Comme dans la chanson des Restos, les bénévoles et équipes des Restos du Cœur continueront à se mobiliser « sans idéologie, discours ou baratin » comme elles le font depuis 35 ans. Mais cette année dans un contexte inédit et incertain.