Pollution du Coulazou, suite...
Samedi 26 septembre, William Ars, maire de la commune, a commencé le conseil municipal public en annonçant être particulièrement sensible au phénomène de pollution qu’a subi la rivière qui traverse le village, le Coulazou. Il a annoncé avoir au nom de la commune, déposé une plainte et alerté les services de la Préfecture. Il a également précisé que les services compétents, police municipale, gendarmerie, police de l’eau et les divers services concernés, menaient une enquête pour déterminer l’origine et désigner les responsables de cette atteinte à l’environnement. Il a déclaré avoir lui-même la ferme intention d’aller jusqu’au bout de cette affaire.
Il est absolument stupéfiant que depuis tant d’années, avec une fréquence régulière, toujours aux mêmes périodes, septembre et décembre, des rejets toxiques viennent semer la désolation et transforme ce lieu paisible et sauvage en égout nauséabond. Il est tout aussi incompréhensible que les municipalités précédentes n’aient pas pu ou n’aient pas voulu mettre un terme à ces pratiques délétères. Une plainte avait été déposée en janvier 2008. La plainte a été classée sans suite par le procureur qui a déclaré : «je vous informe que j’ai décidé de classer sans suite votre plainte en l’état car l’auteur des faits a régularisé la situation à ma demande». les pollutions se sont pourtant succédé ensuite dans l’indifférence quasi générale ou les atermoiement de circonstance.
La protection de l’environnement devrait être l’affaire de tous et de chacun. Bien souvent les déclarations des politiques sur l’écologie ne relèvent que de la communication vide de sens et de conviction. A chacun, à présent, de veiller sur les engagements de l’équipe municipale et exiger le règlement définitif de ce problème.
Michel Puech