Selon France Info
"Le moral, on ne peut pas dire qu'il soit au plus haut pour les collègues." Igor Garncarzyk a embarqué sur le paquebot de l'Education nationale il y a vingt ans, et le secrétaire général FSU des personnels de direction en est certain : "On est dans un attentisme forcené jamais connu auparavant." En l'absence de nouveau gouvernement et sans ministre de plein exercice aux commandes, les chefs d'établissement peinent à trouver un horizon clair, à la veille de la rentrée des élèves, lundi 2 septembre.
Marie Tamboura, membre de l'exécutif national du SNPDEN-Unsa, est principale au collège Cesaria-Evora de Montreuil (Seine-Saint-Denis). "Qu'il s'agisse des emplois du temps ou de l'accueil des élèves, nous sommes prêts pour la rentrée. Ce qui m'interroge, c'est plutôt ce que je vais leur dire pour la suite", s'inquiète cette cheffe d'établissement. Car collégiens et lycéens lui poseront sans doute de nombreuses questions. Le brevet sera-t-il obligatoire pour entrer en seconde ? Devront-ils bientôt laisser leur smartphone à l'entrée d'établissement ? L'interdiction du téléphone portable, expérimentée dans 200 collèges, pourrait devenir la règle dès janvier.
"Le temps politique n'est pas le temps de l'école"............