Selon France Info
L'unanimité ne dure jamais bien longtemps en politique. Il ne s'est écoulé que quelques heures après la cérémonie de clôture des JO de Paris, dimanche 11 août, pour voir la "trêve olympique" décrétée par Emmanuel Macron voler en éclats. Plus d'un mois après le second tour des élections législatives du 7 juillet, le président de la République n'a toujours pas nommé de nouveau Premier ministre. Durement sanctionnés dans les urnes, les députés macronistes ne sont plus que le deuxième groupe de l'Assemblée nationale, derrière les 193 élus du Nouveau Front populaire (NFP).
L'hypothèse Lucie Castets, désignée le 23 juillet comme candidate de la coalition de la gauche pour Matignon, a été immédiatement balayée par le chef de l'Etat avant les Jeux. Désormais parti en vacances au fort de Brégançon (Var), Emmanuel Macron poursuit les consultations. Les rumeurs fusent, mais rien ne filtre. Officiellement, le président de la République attend toujours qu'une coalition, regroupant les "forces politiques se reconnaissant dans les institutions républicaines", se dégage. Certains espèrent encore une coalition allant du PS aux LR, mais cette option est toujours rejetée par les socialistes, qui n'entendent pas, à ce stade, quitter le NFP.
Des échéances budgétaires à court terme