Selon France Info
L'assassinat du chef politique du Hamas fait craindre une nouvelle riposte de Téhéran, d'une ampleur encore incertaine, qui pourrait notamment s'appuyer sur ses alliés palestiniens et libanais.
Une escalade inévitable ? Le responsable du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a été tué à Téhéran, mercredi 31 juillet, ont annoncé les Gardiens de la Révolution iraniens. Le leader palestinien venait d'assister à la cérémonie d'investiture du nouveau président iranien, Massoud Pezeshkian, lorsqu'il a été touché, de nuit, par une frappe imputée à Israël. "L'assassinat du chef Ismaïl Haniyeh est un acte lâche qui ne restera pas sans réponse", a aussitôt prévenu le Hamas. Ses alliés, à commencer par le président iranien, ont assuré qu'ils feraient "regretter aux envahisseurs terroristes leur acte lâche". Les Houthis du Yémen ont dénoncé "un crime terroriste odieux", tandis que le Hezbollah libanais s'est dit déterminé "à affronter l'ennemi sioniste".