Selon France Info :
"Je vous le redis, en juillet 2024, je me baignerai dans la Seine !" Anne Hidalgo a fait cette promesse à l'occasion de ses vœux à l'hôtel de ville, mercredi 10 janvier. "Une prouesse", selon la maire de Paris, alors que le fleuve qui traverse la capitale doit notamment être le théâtre de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques et paralympiques.
Mais la véritable prouesse, ce sont les épreuves qui vont s'y tenir, en plein cœur de Paris : la natation marathon sur 10 km en eau libre et les parties de nage du triathlon et du paratriathlon, qui se tiendront entre le pont Alexandre III et le pont de l'Alma. Un tour de force pour un cours d'eau où il est interdit de nager par arrêté préfectoral depuis 1923. Une interdiction toujours en vigueur aujourd'hui.
Pour relever ce défi, l'Etat et la ville de Paris copilotent un plan baignade estimé à plus de 1,4 milliard d'euros. Il consiste à réduire les afflux d'eaux usées rejetées dans le fleuve par l'activité des millions de Franciliens qui vivent autour. Et si ce plan n'est pas encore achevé, ses premiers effets devaient se constater dès l'été dernier. "Les derniers résultats attestent de niveaux suffisants ou excellents par temps sec", s'est même réjouie la ville de Paris début juillet. De bon augure pour Anne Hidalgo, les athlètes des JO, ainsi que pour le grand public qui sera à son tour invité à se jeter à l'eau dès 2025.
L'été a tourné au fiasco
Cette réussite devait se concrétiser dès le mois d'août 2023. Une répétition générale des JO avait été programmée sur le futur site olympique. Le fleuve devait accueillir des épreuves de marathon entre le 4 et le 6 août, puis de triathlon du 16 au 20 août...........