"On intervient seulement pour les urgences" : pourquoi les policiers décrètent un "jeudi noir" ce jeudi

 

Selon France InfoLumière Bleue, Alarme, Sirène

"Ce qui nous pose souci, c'est qu'il n'y a rien de réellement défini à quelques mois du début des Jeux olympiques". En une phrase, Arnaud Bernard, responsable du syndicat Alliance dans le Grand Ouest, résume la colère qui règne dans les rangs de la police. Pour faire entendre leur mécontentement, 13 syndicats des forces de l'ordre (tous sauf Unité SGP Police FO) appellent à la mobilisation ce jeudi 18 janvier.

Ils sont "nombreux" à être "très inquiets", souligne Arnaud Bernard. Leur seule certitude à l'heure actuelle ? L'ensemble des effectifs du territoire français seront mobilisés pour l'événement, qui se déroulera du 26 juillet au 11 août. "Mais on a aucun détail sur l'organisation", regrette le policier. Les forces de l'ordre veulent notamment savoir comment les choses vont s'organiser pour les effectifs en région qui devront se rendre en Ile-de-France.

"On se pose beaucoup de questions, particulièrement sur le logement, et la garde des enfants, surtout pour les couples de policiers, qui peuvent potentiellement être tous les deux amenés à bouger", pointe le fonctionnaire. "Est-ce qu'il y aura un accompagnement social, des ouvertures de places en crèche supplémentaires ? Faire garder des enfants, ça entraîne des surcoûts...", insiste-t-il.