Nouveaux traitements contre Alzheimer : pourquoi ce grand pas pour la recherche n'aidera pas tous les malades
De façon inédite, deux médicaments ont prouvé leur efficacité pour ralentir le déclin cognitif. Pas encore autorisés en France, ils s'accompagnent de risques non négligeables et sont réservés à un traitement très précoce.
Selon France Info :
C'est, après le cancer, la maladie la plus crainte par les Français, qui l'expriment sondage après sondage. Alzheimer fait peur, car elle prive les malades de leurs souvenirs, mais aussi parce qu'il n'existe presque pas de traitements : quelques médicaments pour atténuer les symptômes, à l'efficacité discutée, déremboursés en France depuis 2018, et rien pour contrer le développement de la maladie. Jusqu'à une lueur d'espoir venue des Etats-Unis. Les autorités sanitaires américaines ont autorisé en janvier le lecanemab, dont les essais montrent qu'il ralentit le déclin cognitif des patients. Elles pourraient donner leur feu vert à un second traitement, le donanemab, après d'autres résultats publiés le 17 juillet.
"On voit enfin qu'on peut arriver à faire quelque chose contre Alzheimer, alors qu'il n'y avait rien eu de positif en vingt ans", se réjouit Philippe Amouyel, directeur général de la Fondation Alzheimer. La recherche avait surtout avancé sur la compréhension de la maladie. On s'accorde aujourd'hui sur le rôle central de deux protéines : la béta-amyloïde, qui s'accumule autour des neurones, et la tau, qui s'agrège à l'intérieur de ceux-ci...