Cent jours : Jean-Louis Debré estime qu'ils "n'ont pas été à la hauteur de l’espérance présidentielle"
Selon Orange.fr :
Dans un entretien accordé au Parisien ce samedi 15 juillet, l'ancien président de l'Assemblée nationale et du Conseil constitutionnel a préconisé le recours à une dissolution ou à un référendum pour affronter la crise politique actuelle.
«Cent jours» d’apaisement : quel bilan pour Emmanuel Macron ?par CNEWS
Quelques semaines après les "cents jours d'apaisements" voulus par le chef de l'Etat, l'heure est au bilan. Jean-Louis Debré a livré son point de vue lors d'une interview.
"Pour sortir de l’impasse politique actuelle, je pense que le retour au souverain, c’est-à-dire au peuple, s’impose", assure l'ancien ministre de l'Intérieur(1995-97). "Dissolution ou référendum, c’est un choix du président", poursuit-il dans son interview, rappelant que le général de Gaulle avait "réglé la crise de 1968 par un retour devant le peuple souverain", avec une dissolution de l'Assemblée nationale qui lui était pourtant favorable.
Revenant sur la réforme des retraites, l'ancien titulaire du Perchoir déclare : "Vous ne pouvez pas passer des textes aussi importants que la réforme des retraites sans avoir une consultation populaire". Faute de majorité absolue à l'Assemblée, l'exécutif avait fait adopter le texte en recourant à l'article 49-3, qui permet d'échapper au vote.
Selon Jean-Louis Debré, Emmanuel Macron "s'est enfermé dans ce slogan des cent jours, promettant un apaisement du pays (...) Or, force est de constater que ces cent jours", décrétés le 17 avril et dont l'échéance était fixée au 14 juillet, "n’ont pas été à la hauteur de l’espérance présidentielle".................
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