"Travail", "ordre républicain", "progrès"... Quel est le bilan des "100 jours d'apaisement" annoncés par Emmanuel Macron après la réforme des retraites ?
Selon France Info :
Cent jours, ou plutôt 88, d'une crise à l'autre, dans une société française fracturée. Lorsqu'Emmanuel Macron prend la parole devant la nation, le 17 avril, la contestation contre la réforme des retraites, à peine promulguée, est toujours vive. Le président de la République fixe un cap : rétablir la sérénité dans le pays grâce à "100 jours d'apaisement, d'unité, d'ambition et d'action au service de la France", après des mois de crise.
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Avec le 14-Juillet en ligne de mire, le chef de l'Etat ne se doute pas, alors, que deux mois et dix jours plus tard, la mort d'un adolescent lors d'un contrôle routier va faire basculer une partie du pays dans les émeutes. "Six jours d'émeutes sur cent, ça ne nous a pas empêchés de travailler. Ni la mort de Nahel ni les violences n'ont quoi que ce soit à voir avec la situation sociale du pays", défendait cependant début juillet un ministre auprès de franceinfo.
La feuille de route présidentielle comportait trois chantiers principaux : "le travail" et "l'écologie", "la justice et l'ordre républicain", ainsi que "le progrès pour mieux vivre". Un quatrième, plus politique, était réservé à sa Première ministre, Elisabeth Borne, mise au défi de "nouer de nouvelles alliances" pour élargir la majorité.
"Je constate que la plupart des chantiers sont au vert. Nous avons délivré. Tous les chantiers que nous avions présentés fin avril dans la feuille de route ont été engagés", s'est félicitée la cheffe du gouvernement, samedi auprès du Parisien. Au terme de ces "100 jours", vendredi 14 juillet, franceinfo compare les promesses faites mi-avril par le chef de l'Etat à l'état des dossiers que l'exécutif a depuis lancés, repris ou délaissés.