Violences après la mort de Nahel : après six jours d'émeutes, quel est le bilan des dégâts ?
lus de 1 300 bâtiments ont été incendiés ou dégradés et près de 5 700 véhicules brûlés, selon le décompte donné lundi par le ministère de l'Intérieur.
Selon France Info
Six nuits d'embrasement sur tout le territoire. La mort de Nahel, cet adolescent de 17 ans tué par un policier lors d'un contrôle routier à Nanterre le 27 juin, a provoqué une flambée de violences sur l'ensemble du territoire français. De Villeurbanne à Marseille, de Rennes à Cayenne. Les émeutes urbaines, les incendies de bâtiments publics et les pillages de commerces ont touché y compris de petites et moyennes communes, dans l'Hexagone comme en outre-mer. Le ministère de l'Intérieur a établi, lundi 3 juillet, un bilan chiffré qui permet de mesurer l'ampleur de ces événements, près d'une semaine après.
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Entre la nuit du 27 au 28 juin et celle du 2 au 3 juillet, 3 354 personnes ont été interpellées par les forces de l'ordre. Parmi elles, "un tiers des interpellés sont des mineurs", a affirmé le ministre de l'Intérieur lundi, alors qu'il était en déplacement à Reims."La moyenne d'âge des gens que nous interpellons est de 17 ans, avec parfois des enfants – il n'y a pas d'autre mot – de 12-13 ans, qui étaient des pyromanes ou qui ont attaqué les forces de l'ordre ou des élus", avait détaillé Gérald Darmanin trois jours plus tôt,après l'interpellation de 875 personnes dans la nuit du jeudi 29 au vendredi 30 juin. La nuit suivante, le nombre d'interpellations a bondi : 1 311 personnes ont été arrêtées. Depuis, un retour au calme semble se dessiner. Dans la nuit du dimanche 2 au lundi 3 juillet, 157 personnes ont été interpellées, alors qu'elles étaient encore 773 la nuit précédente. Certains émeutiers ont déjà été jugés en comparution immédiate.