Selon France Info :

Il n'y a "pas de crise démocratique". L'entourage d'Emmanuel Macron a vivement répondu, mercredi 5 avril, au leader de la CFDT, Laurent Berger, qui estime que la France traverse "une grave crise démocratique". "Les mots ont un sens. Qu'un président élu cherche à porter un projet sur lequel il a été élu, ça ne s'appelle pas une crise démocratique. Si vous faites ce pour quoi vous n'avez pas été élu, là ça pose un problème démocratique. Aucune force sociale et politique n'a voulu entrer dans le compromis", explique-t-on à France Télévisions. "Si les gens ne voulaient pas 64 ans, il ne fallait pas le mettre en tête du premier tour ! Qu’on ne nous explique pas que le pays est à l’arrêt. Il y a eu par le passé beaucoup plus de gens dans les manifestations (dans les précédentes réformes des retraites). Ces dernières semaines le taux de grévistes est extrêmement faible", poursuit son entourage. Toujours selon cette source, "il recevra les syndicats dans les semaines à venir". Suivez notre direct. 

L'intersyndicale dénonce "un échec". L'intersyndicale a rencontré la Première ministre Elisabeth Borne à Matignon. "Nous lui avons redit combien sa réforme était injuste et brutale", a déclaré après cette réunion Cyril Chabanier, président de la CFTC, qui a déploré ne pas avoir été "entendu". "Nous appelons au retrait pur et simple de ce texte", a-t-il encore déclaré. "La responsabilité du Conseil constitutionnel est de voir que notre démocratie a besoin d'apaisement", a ajouté Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT. De son côté, la Première ministre a assuré que, malgré les désaccords, elle n'envisageait pas "d'avancer sans les partenaires sociaux". 

Réunion "inutile"....... Aller plus loin : https://www.francetvinfo.fr/economie/retraite/reforme-des-retraites/direct-retraites-elisabeth-borne-doit-rencontrer-l-intersyndicale-qui-reclame-le-retrait-de-la-reforme_5753093.html