Saisine, enquête, sanctions... Quatre questions sur l'IGPN, saisie après des accusations de violences de la part de la Brav-M
Depuis le début du mouvement de contestation de la réforme des retraites, l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie de 17 enquêtes judiciaires, a annoncé dimanche 26 mars sa directrice, Agnès Thibault-Lecuivre, à la veille d'une dixième journée de mobilisation. La plupart des enquêtes ont été déclenchées en l'espace d'une semaine seulement, a précisé, le ministre de l'Intérieur.
Selon France Info
L'une de ces enquêtes vise des fonctionnaires de la Brav-M. Le préfet de police de Paris a annoncé avoir saisi l'IGPN après la diffusion d'un enregistrement audio dans lequel on entend des membres de la brigade de répression des actions violentes motorisées (Brav-M) tenir des propos insultants et humiliants envers un groupe de manifestants.
Les préfets sont-ils les seuls à pouvoir demander l'ouverture d'une enquête ? Comment se déroulent les investigations ? Voici le fonctionnement de la "police des polices" en quatre questions.
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1 Qui peut saisir l'IGPN ?
L'IGPN, composée à 70% de policiers, a pour mission le contrôle de l’action des policiers, de leur comportement en service et parfois en dehors du service. Elle diligente deux types d'enquêtes : des enquêtes judiciaires et des enquêtes administratives. .