Le 3 juillet ce sera la Journée mondiale sans sacs plastique
La pollution occasionnée par la prolifération des sacs en plastique et -surtout- par leur abandon au gré des vents et des courants, menace de très nombreuses éspèces animales. Qui n'a jamais entendu parler du "huitième continent" aura du mal à se représenter l'ampleur des dégâts causés dans la nature par cette source de pollution.
Le Centre national d'information sur les déchets (Cniid) a, à de nombreuses reprises, attiré l'attention du public sur la nécessité d'une modification en profondeur de nos habitudes de consommation. Il ne s'agit plus aujourd'hui de produire plus de déchets recyclables, mais bel et bien de produire globalement moins de déchets et gérer autrement les déchets existants.
Entre 1960 à 2000, le tonnage d’ordures ménagères produit a doublé
La croisade contre l'utilisation des sacs plastiques entre symboliquement dans cette logique de réduction des déchets.
Les sacs en plastiques présentent en effet le double désavantage d'être très peu biodégradables et de se disperser très facilement au gré des vents et des courants. Ils pourraient assez facilement être remplacés par des sacs réutilisables et recyclables, voire par des emballages papier même si ces derniers ne sont pas une panacée.
En France, l'action du gouvernement
On en est encore aux intentions et aux annonces, mais la ministre de l'écologie, Ségolène Royal à l'époque, avait annoncé en 2014 que les sacs en plastiques devront avoir disparu des caisses de nos supermarchés dés le 1er janvier 2016. Ce pas a été franchi dans de très nombreux commerces et les consommateurs ont largement modifié leurs habitudes. L'étape suivante sera peut-être la réduction drastique des sur-emballages et, pourquoi pas, la montée en puissance du vrac !
En 2022, l'idée fait son chemin et de nombreuses marques se sont reconverties au carton et même au papier, des chaines de fastfood communiquent aujourd'hui sur l'abandon du plastique et la réduction globale des déchets. La grande distribution n'oblige plus ses clients à accepter les suremballages et tolère les consommateurs qui arrivent avec leurs emballages réutilisables. On progresse. Doucement, mais on progresse...