Construire la politique de solidarité avec les Héraultais
Une des commissions du Conseil Départemental de la Citoyenneté et de l’Autonomie (CDCA) travaille depuis plusieurs mois sur les conditions de scolarité des enfants en situation de handicap et ce avec l’aide de citoyens volontaires.
Un outil au service de la participation citoyenne
Dans un objectif de démocratie participative locale, le CDCA permet aux Héraultais de s’engager en faveur des personnes âgées et handicapées. Ils participent à la réflexion sur la mise en œuvre des politiques d’autonomie du Département et à celles liées aux questions d’accessibilité, de logement, d’intégration sociale, de loisirs…
Actuellement, une des commissions du CDCA étudie la scolarité des enfants en situation de handicap. Afin de se trouver au plus près des besoins de ces enfants, la commission est composée de quatre parents experts, d’une maman d’un enfant atteint d’autisme, de deux adultes en situation de handicap physique, de trois retraités de l’éducation nationale spécialistes de l’inclusion sociale ainsi que d’un parent d’élève.
« Nous sommes des passionnés et nous sommes très impliqués pour ces enfants dont la scolarité est un parcours du combattant de par leur situation », explique Nadia Chebaïki, parent expert et pilote de la commission.
A l’ordre du jour de la dernière réunion, la feuille de route de la commission enfance-scolarité. Prochaine étape annoncée : la tenue d’une audience en mars avec divers acteurs de l’éducation nationale afin de leur présenter l’avancement de l’état des lieux. Une synthèse sur la scolarité des enfants en situation de handicap qui a pu être rendue grâce aux réponses recueillies d’un questionnaire participatif et à l’expertise des différents membres de la commission.
« Cette synthèse est éloquente, ce sont les parents directement concernés qui ont pu donner leur avis ainsi que différents organismes et instances comme des associations, la MDPH ou bien le CHU », indique Nadia Chebaïki.
Un travail de sensibilisation
La commission a permis de mettre en lumière ce qui a déjà été accompli en matière de scolarité pour les enfants en situation de handicap ainsi que ce qu’il reste à faire. « De nombreuses aides sont mises en place pour les parents, toutefois il est nécessaire qu’un travail de sensibilisation soit fait sur les différents accompagnements dont ils peuvent bénéficier », constate Sophie Lamour, représentante de l’association Sésame Autisme.
« La commission est ouverte à tous, ce qui nous permet de travailler au plus près du vécu et de l’expérience de chacun. On a des personnes qui connaissent le sujet du handicap ou celui de la scolarité ce qui permet d’obtenir des idées concrètes », explique Chantal Albe, présidente de l’APEL 34.