Communiqué du syndicat départemental CGT FAPT 34: la restauration à la Poste en danger
Communiqué du syndicat départemental CGT FAPT 34: la restauration à la Poste en danger :
Déclaration Préalable CGT à la CTPC du Languedoc Roussillon du 24 06 2021
"La directrice de la DNAS nous a informés de la décision de la direction de La Poste de passer un appel d’offres sur la restauration collective pour tous les RIE de La Poste, y compris ceux gérés actuellement par une association de Postiers engagés. Appel Européen lancé le 25 Mai.
Cette décision est contraire aux orientations du COGAS votées le 27 Juin 2019 pour la mandature 2019-2022.
En effet, celles-ci stipulaient, s’agissant de la restauration :
« Pour cela, le COGAS fait le choix de privilégier une restauration collective de qualité, dans des conditions économiques acceptables, s’appuyant sur les restaurants associatifs et/ou conventionnés et/ou confiés à des prestataires privés,..... ».
Un paragraphe entier des orientations concernait les associations où il était précisé : « Le COGAS est attaché à la pérennité des Associations.... ».
Nous considérons donc que, par cet appel d’offres, la direction de La Poste contrevient aux orientations du COGAS votées, pour lequel, en tant que Présidente, vous devriez être la garante."
"Pour La CGT, cet appel d’offres doit faire l’objet d'une discussion et d’une décision du COGAS."
"Par ailleurs, cet appel d’offres concernerait aussi l’encaissement et la maintenance des RIE, tâches aujourd’hui assumées par la DNAS!
La procédure utilisée et le périmètre n’offrent aucune possibilité de reprise aux
associations locales d’usagers. Au contraire, elle privilégie les majors de la restauration collective qui n’en espéraient pas tant!
La Poste va tout donner à des financiers qui n'en ont rien à faire du bien être des Postiers, à part les presser au maximum pour enrichir leurs actionnaires.
Elle veut brader une centaine de restaurants répartie sur toute la France dont une trentaine de RIE, gérée par des associations de postiers
De plus, l’appel d’offres concerne 80 points de restauration alors que fin 2020 il y en avait 118. C’est donc bien une baisse importante de l’offre que prévoit La Poste. La durée du futur contrat serait de 5 ans.
Dans le même temps, localement, La Poste annonce son désengagement de RIA (Restaurant Inter Administratif) et n’installe que des distributeurs dans les nouvelles PFC où pourtant travailleront jusqu’à 300 personnes.
La Poste utilise l'argent des postiers, car il s'agit bien de leur salaire différé, à des fins mercantiles qui ne leur profiteront surtout pas. Mal manger et plus cher."
"La CGT a d’ores et déjà écrit à la présidente du COGAS en protestant fermement contre cet appel d’offre contraire à toutes les décisions prises jusqu’alors par cette instance. La FNRIE (Fédération Nationale des Restaurants Inter-entreprises) s’est emparée du dossier et est également intervenue auprès des décideurs avec tout autant de fermeté.
Sur ces aspects, nous considérons que La Poste anticipe sur des orientations que pourraient prendre les futurs CSE, le contrat allant au-delà de la mandature du COGAS. C'est une intervention directe dans les prérogatives des futurs CSE, sans concertation, avant toutes négociations. Aujourd'hui c'est la restauration, mais que risque-t-il de se passer pour les autres associations ensuite?
C'est pourquoi la CGT exige le respect de tous les salariés, et demande l’arrêt de la procédure, le retrait de l’appel d’offre, le maintien des associations locales, une restauration d’entreprise dans tous les départements, l’accès à tous pour une restauration de proximité, quel que soit les horaires.
Le social n'est pas à gérer à moindre coût, mais bien comme un droit pour le postier. Surtout celui de bien manger avec un pouvoir d'achat maitrisé."