L’EID Méditerranée garantit sa mission de service public
L’EID Méditerranée est un service public dont la mission de contrôle de la nuisance des moustiques issus des zones humides littorales et rétro-littorales est liée à la salubrité publique. Elle relève de celles devant être maintenues, dans cette période de crise sanitaire exceptionnelle, selon les recommandations du ministre des Collectivités territoriales.
Il lui importe donc, dans ce contexte, de mettre en œuvre des dispositions visant à protéger ses agents et à circonscrire les risques de transmission du virus Covid-19, tout en assurant a minima sa mission de service public. Ainsi :
- pour ses agences opérationnelles, situées dans 5 départements (Pyrénées-Orientales, Aude, Hérault, Gard, Bouches-du-Rhône), un roulement des équipes, qui ont été divisées par deux, a été mis en place, permettant de limiter et de gérer en sécurité la présence simultanée d’agents dans les locaux. Les prospections peuvent être maintenues un jour sur deux, en priorisant les zones les plus proches des agglomérations et les plus productrices en moustiques. Les traitements aériens sont privilégiés, mais les agents de terrain restent mobilisables pour réaliser des traitements par voie terrestre.
Ceci permet d’assurer un service légèrement dégradé, mais permettant de limiter les nuisances. 800 hectares ont été traités depuis le début de la période de confinement, il y a un peu plus de deux semaines, pour toute la zone d’action de l’EID Méditerranée, dont 665 en aérien.
- pour ses agents du siège, à Montpellier : 28 postes ont été déployés en télétravail depuis lundi 16 mars. D’autres agents travaillent chez eux avec leur ordinateur personnel et l’accès à la messagerie professionnelle.
Une permanence quotidienne est assurée au siège, avec la présence d’une équipe d’une douzaine d’agents en charge du pilotage (directeur général et membres de la direction), des RH, de la comptabilité, de la logistique, de l’informatique, etc.
Le conseil d’administration de l’EID reste également à la manœuvre, qui se réunira ce jeudi 2 avril, exceptionnellement en visioconférence.
➔ S’agissant du moustique-tigre (Aedes albopictus), moustique urbain, qui pond dans tout récipient ou objet pouvant recueillir de l’eau, le plus souvent de petite taille, il va commencer à sortir progressivement de sa diapause (hibernation), qui se fait au niveau de ses œufs. Il redeviendra réellement perceptible à partir du mois de mai.
La période présente, avec la contrainte exceptionnelle du confinement, peut être mise à profit pour, chez soi, faire le tour des jardins et balcons et commencer d’ores et déjà à prévenir les situations favorables à la prolifération de l’insecte : vider, couvrir, ranger... Et en plus, comme on a du temps, curer ou racler tous les récipients, chéneaux et autres bondes ou rigoles, afin d'éliminer un maximum d'œufs de moustiques-tigres. Moins d'œufs = moins d'éclosions possibles = moins de moustiques-tigres à la reprise de la saison (www.moustiquetigre.org).
➔ Enfin, les moustiques ne transmettent pas le Covid-19 : http://www.eid-med.org/actualites/coronavirus-le-moustique-ne-le-transmet-pas