Le Refuge à Montpellier, une Fondation après 17 ans d'existence
Reconnue d’Utilité Publique, Le Refuge a pour objet de prévenir l’isolement et le suicide des jeunes LGBT+, de 18 à 25 ans, victimes d’homophobie ou de transphobie et en situation de rupture familiale.
Après 17 ans d’existence, l’association Le Refuge créée en 2003 à Montpellier par Nicolas Noguier est devenu officiellement le 14 mars 2020 une Fondation Reconnue d’Utilité Publique.
Depuis 17 ans, Le Refuge héberge et accompagne ces jeunes majeurs vers leur reconstruction émotionnelle et matérielle.
La marraine du Refuge est l’humoriste et actrice Muriel Robin.
LE PROJET DE LA FONDATION EST D'ACCOMPAGNER ET HÉBERGER LES JEUNES GAYS, LESBIENNES ET PERSONNES TRANSIDENTITAIRES EN SITUATION D’ERRANCE
Parce qu’il n’est pas toujours facile de prendre les bonnes décisions quand on est en situation de rupture…
"En France, l’absence de réponse à ces appels de détresse est criant, surtout quand on sait que la majorité des tentatives de suicide surviennent au cours de l’adolescence alors que ces jeunes gens se trouvent isolés, sans groupe social d’appartenance et aux prises avec un rejet réel ou anticipé de la part du milieu familial."
Les bénéficiaires du projetCe sont les jeunes majeurs, âgés de 18 à 25 ans, majoritairement confrontés à des difficultés sociales et en situation de rupture familiale. Nombreux sont ceux qui manifestent un mal-être vis-à-vis de leur homosexualité/transidentité ou sont dans le déni le plus total.
Il est certain que les jeunes victimes de discrimination du fait de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre en questionnement ont besoin d’une prise en charge spécifique et d’une écoute rassurante et déculpabilisante… De plus, il ne faut pas oublier les préjugés et les discriminations dont ils sont victimes au sein même des populations marginalisées. Ils ne trouvent donc pas leur place naturellement au sein des structures d’hébergement de droit commun tels les CHRS, comme en témoigne Dimitri accueilli dans un centre de réadaptation psychosociale : « Ce milieu m’a plus détruit qu’autre chose. Je me demande si le personnel est homophobe, mal formé à cette problématique ou simplement incapable de l’entendre et de la comprendre. » (Le Monde, 15 septembre 2005)