Impôt : vos échéances mois par mois
L’année est marquée par plusieurs dates clés pour les contribuables. Prélèvements, versement de l’avance des réductions et crédits d’impôt, mise à disposition d’avis en ligne… Retrouvez vos échéances fiscales de l’année mois par mois.
Vos échéances en mars
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15 mars : 3e prélèvement mensuel pour tous les impôts mensualisés. La mensualisation est notamment possible pour la taxe foncière et la taxe d'habitation sur les résidences secondaires.
Notez que le prélèvement mensuel est fractionné en 10 échéances (de janvier à octobre).
- 15 mars : 3eprélèvement mensuel à la source de l'acompte d'impôt sur le revenu si vous percevez des revenus sans collecteurs, à savoir les revenus des travailleurs indépendants ou agriculteurs, les professions libérales, etc. Sont également concernés les revenus fonciers ou encore les bénéficiaires de pensions alimentaires.
- Poursuivre sur : https://www.economie.gouv.fr/particuliers/impot-echeances-mois-calendrier-fiscal?eml-publisher=hubscore&eml-name=Emailing-es-29-[BI_357_20240305]-20240305&eml-mediaplan=[https://www.economie.gouv.fr/particuliers/impot-echeances-mois-calendrier-fiscal]
Infirmiers libéraux en colère : "Je travaille environ 50 heures par semaine, et je soigne 50 patients par jour"
Après des mois de mobilisation, les infirmiers libéraux continuent de réclamer une hausse de leurs tarifs, qui n'ont pas été revalorisés depuis 15 ans. À l'image d'Émilie Séhili, infirmière libérale à Gennevilliers (Hauts-de-Seine), que nous avons suivie dans sa tournée quotidienne. Chaussez vos baskets, sa journée est épuisante.
Selon France Info :
La journée de travail d'Emilie Séhili démarre à 6h30 du matin, à l'heure où personne n'est bien réveillé et de bonne humeur. Sauf cette infirmière libérale : "On a l'habitude, c'est le démarrage de nos journées, cela peut même être pire, lance-t-elle dans un rire. Je ne finis pas si tard que ça, 18h". "Ah quand même", lui fait-on remarquer. "Ça ne va pas excéder trois jours d'affilée, mais c'est déjà pas mal, parce que cela fait trois fois 12 heures de travail".
Au volant de sa voiture, elle arrive au bout de quelques minutes devant le domicile du premier patient. Il est diabétique : contrôle de la glycémie, une injection, et Émilie Séhili est déjà repartie. Elle enchaîne les patients, six en une heure. "À tout à l'heure", dit-elle à l'une avec le sourire, "bon courage", lui lance une autre.
"C'est très sportif"...............https://www.francetvinfo.fr/sante/infirmiers-liberaux-en-colere-je-travaille-environ-50-heures-par-semaine-et-je-soigne-50-patients-par-jour_6403855.html
C'est la semaine des Mathématiques
En principe, ce site recense des journées qui ont la particularité d'être mondiales... deux critères auxquels notre semaine des mathématiques ne répond pas. Alors, dans ce cas, pourquoi créer une page pour parler d'une semaine qui ne se déroule qu'en France ?
La question est posée, nous n'avons pas la réponse !
(en fait c'est comme pour les maths, on ne comprend pas tout)
Une image actuelle, vivante et attractive
Quoiqu'il en soit, la très officielle semaine des mathématiques instituée par l'Education Nationale démarre cette année le 6 mars et se poursuivra jusqu'au mercredi 15 mars 2023.
La Semaine des mathématiques montre à tous les élèves des écoles, collèges et lycées ainsi qu'à leurs parents, une image actuelle, vivante et attractive des mathématiques. En 2023, nous célébrons la onzième édition et le thème sera "Mathématiques à la carte".
Clin d'oeil
Les esprits avisés se seront déjà rendu compte que la journée du Pi, mondiale celle-là, est célébrée fort logiquement le 14 mars et que cette date se trouve, facétie du calendrier, presque synchronisée avec la semaine des mathématiques.
Un site à visiter : www.education.gouv.fr
Êtes-vous le bénéficiaire d’un contrat d’assurance vie en déshérence ?
Après un décès, il arrive parfois qu’un proche découvre qu’il est bénéficiaire du contrat d’assurance vie de la personne disparue. Défunt non déclaré ou bénéficiaire non identifié, l’Association pour la gestion des informations sur le risque en assurance (Agira) peut vous aider à récupérer le capital accordé. Voici les informations à connaître.
Qu’est-ce qu’un contrat en déshérence ?
Le contrat en déshérence désigne un contrat, d’assurance vie ou autre, arrivé à son terme et dont le capital ne peut pas être versé à son bénéficiaire.
Cela peut être notamment le cas lors du décès de l’assuré souscripteur :
- lorsque la clause bénéficiaire est imprécise, les assurances rencontrent alors des difficultés pour trouver les personnes désignées,
- lorsque le certificat de décès n’est pas parvenu à l’assurance, cette dernière ne peut délivrer la somme au bénéficiaire.
Comment savoir si on est bénéficiaire d'un contrat en déshérence ?
En vertu de la loi du 15 décembre 2005, toute personne physique ou morale peut demander par tout moyen à être informée de l’existence d’un contrat en déshérence qu’aurait souscrit une personne décédée et dont elle serait la (ou l’un des) bénéficiaire(s).
Pour vérifier l’existence ou non d’un contrat en déshérence, il est possible de solliciter l’Association pour la gestion des informations sur le risque en assurance (Agira).
Qu'est-ce que l'Agira ?
- L'Agira est un organisme professionnel de l’assurance créé par France Assureurs, qui met en œuvre des dispositifs réglementaires, professionnels et déontologiques au service de la profession.
- Les dispositifs Agira sont à destination soit des entreprises d’assurance, soit du public, soit des pouvoirs publics.
- L’Agira regroupe les sociétés d'assurance exerçant sur le marché français et les organisations professionnelles intervenant dans le secteur. Mandatée par la Fédération Française de l'Assurance (FFA), elle recense tous les contrats obsèques déjà souscrits.
Qui peut faire appel à l’Agira pour savoir s’il est bénéficiaire d’un contrat en déshérence ?
Pour faciliter la recherche des contrats d’assurance vie en cas de décès de l’assuré, l’Agira peut être sollicitée gratuitement par :
- les particuliers : toute personne pensant être bénéficiaire d’un contrat d’assurance vie à la suite du décès d’un proche, peut remplir un formulaire auprès de l’Agira,
- les assurances : les assureurs peuvent contacter l’Agira pour avoir accès aux données figurant sur le répertoire national d’identification des personnes physiques (RNIPP) de l’INSEE afin de s’informer du décès éventuel d’un de leur assuré.
Quelles démarches pour saisir l'Agira ?
Pour contacter l’Agira, il est nécessaire de constituer un dossier avec toutes les informations liées au bénéficiaire et au souscripteur ainsi que le certificat de décès de ce dernier. Les renseignements doivent être remplis en ligne.
À savoir
Cette recherche auprès de l'Agira est valable pendant une période de dix ans suivant l'échéance du contrat d'assurance. Après cette période, le contrat d'assurance vie est automatiquement transféré de l'assureur à la Caisse des dépôts, qui le conservera pendant 20 ans.
Pour retrouver les sommes issues de contrats non-réclamées et/ou perdues depuis plus de 10 ans, et en demander la restitution, rendez-vous sur ciclade.fr, l'outil en ligne et gratuit de la Caisse des dépôts.
Comprendre l’encadrement des promotions sur les produits d’hygiène au 1er mars
Adoptée en mars 2023, la loi Egalim III entend mieux protéger les industriels dans leurs relations commerciales avec la grande distribution. L’une des principales mesures consiste en un plafonnement des réductions appliquées sur les produits de grande consommation non alimentaires. Décryptage.
La loi Egalim III ou Descrozaille (article 7) étend cette disposition aux rayons droguerie, parfumerie et hygiène, tels que la lessive, le gel douche ou les couches. Ainsi, tous ces produits seront soumis à la même réglementation à compter du 1er mars 2024. Cette loi vient donc encadrer les réductions, mais ne les interdit pas.
Garantir la rémunération des industriels
Adoptée le 30 mars 2023, la loi Egalim III a pour but de renforcer l’équilibre dans les relations commerciales entre fournisseurs et distributeurs.
Le plafonnement des réductions à 34 % (en valeur) sur certains produits non alimentaires répond à un objectif de protection des industriels lors des négociations avec la grande distribution, notamment les petites ou moyennes entreprises (PME). En effet, certaines PME ne peuvent pas aligner leurs prix sur ceux des supermarchés.
En encadrant les promotions sur ces produits, comme c’est le cas pour l’alimentaire, l’idée est d’éviter que les exploitants ne subissent de pression pour tirer au maximum leurs prix vers le bas et ne soient en deçà de leurs coûts de production.
Cette disposition devrait permettre aux entreprises de dégager des marges plus importantes, et d’en faire ainsi bénéficier l’agroalimentaire.
Retour sur les trois lois Egalim
- La première loi Egalim a été adoptée en 2018 pour « l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous ». En savoir plus
- En 2021, elle a été complétée par la loi Egalim II afin de protéger la rémunération des agriculteurs. En savoir plus
- Depuis, la loi Egalim III tendant à renforcer l'équilibre dans les relations commerciales entre fournisseurs et distributeurs a été adoptée en 2023.
- Une quatrième version de la loi Egalim est prévue à l’été 2024.
Tout comprendre à votre abonnement de gaz et d’électricité
Vous avez des difficultés à comprendre les spécificités de vos abonnements d'électricité et/ou de gaz ? Vous aimeriez pouvoir mieux comparer les offres des différents fournisseurs ? Vous ne savez pas qui solliciter en cas de litige ? On vous dit tout.
- Quelles sont les différentes offres proposées aux consommateurs ?
- Comment comparer les offres de fourniture d'électricité ou de gaz sur tout le territoire ?
- Quelles informations obligatoires doivent figurer sur votre facture d'électricité et/ou de gaz ?
- Comment obtenir les informations relatives à votre consommation réelle d'électricité ou de gaz ?
- Avez-vous le droit de résilier votre contrat si les prix de l'électricité ou du gaz changent ou si vous déménagez ?
- Devez-vous payer les factures d'électricité ou de gaz en cas de déménagement ou de changement de fournisseur ?
- De quel délai dispose votre fournisseur d'électricité ou de gaz pour vous faire parvenir une régularisation de facture ?
- Quand et comment a lieu le relevé de votre compteur d'électricité ou de gaz ?
- À qui faire appel en cas de litige avec votre fournisseur d'électricité ou de gaz ?
À savoir
- Le Gouvernement a annoncé une hausse des tarifs réglementés de l'électricité à partir du 1er février 2024. Cette hausse s'inscrit dans le cadre de la fin progressive du bouclier tarifaire mis en place pour protéger le pouvoir d'achat des Français. Consultez notre article pour en savoir plus.
- Un nouveau chèque énergie 2024 sera envoyé aux ménages concernés afin de les aider à payer leurs factures. Les dates et les modalités d'envoi de ce chèque seront précisées prochainement. Le chèque énergie 2023 quant à lui pourra être utilisé jusqu'au 31 mars 2024. Retrouvez notre article dédié.
Quelles sont les différentes offres proposées aux consommateurs ?
Les tarifs réglementés
Les offres soumises aux tarifs réglementés concernent uniquement les offres d'électricité dont les prix sont fixés par la Commission de Régulation de l'Énergie (CRE), après avis du Gouvernement.
Ces tarifs réglementés ne concernent que le fournisseur d'électricité historique, à savoir EDF, et les entreprises locales de distribution sur les zones non couvertes par EDF, pour les consommateurs résidentiels pour les puissances inférieures à 36 kVA. Ces tarifs évoluent une à deux fois par an.
Ces offres sont encadrées par les articles R337-18 à R337-24 du code de l'énergie.
En revanche, concernant le gaz naturel, les tarifs réglementés ont été définitivement supprimés le 1er juillet 2023, en application de la loi relative à l’énergie et au climat du 8 novembre 2019.
Les offres de marché
En France, le marché de l'électricité et du gaz est ouvert à la concurrence depuis le 1er juillet 2007 pour les particuliers.
Les offres à prix de marché sont proposées par l'ensemble des fournisseurs. Le prix des offres de marché n’est pas déterminé par les pouvoirs publics mais est défini par contrat, par les fournisseurs.
Il en existe plusieurs types :
- les offres de marché à prix fixe : elles proposent un prix figé par contrat pendant une durée déterminée pouvant aller d'un à trois ans,
- les offres de marché à prix indexé sur les tarifs réglementés (électricité uniquement) : leur prix évolue relativement au tarif réglementé, à la même fréquence et dans le respect du niveau d'indexation défini dans le contrat,
- les offres de marché à prix indexé sur le barème de référence ou sur le prix repère (gaz uniquement) : leur prix évolue relativement au barème de référence de coût d'approvisionnement ou au prix « repère » de vente, tous deux publiés par la CRE,
- les offres de marché avec d'autres évolutions ou indexation : l'évolution du prix est définie dans le contrat.
À savoir
La Commission de régulation de l'énergie (CRE) publie chaque mois un prix de référence. Il s'agit d'un prix « repère » publié mensuellement à titre indicatif, qui comporte un prix d'abonnement et un prix du kilowattheure (kWh). Le prix repère moyen TTC est en baisse de 9 % entre décembre 2023 et mars 2024. Retrouvez toutes les informations sur le site de la CRE.
Comment comparer les offres de fourniture d'électricité ou de gaz sur tout le territoire ?
Vous pouvez consulter le comparateur indépendant et gratuit des offres de fourniture d'énergie sur le site d'information du médiateur national de l'énergie.
Ce comparateur permet, pour l'électricité et le gaz naturel, d'évaluer le coût annuel pour une consommation donnée, avec ou sans promotion, en fonction du lieu et de la puissance du compteur, en ce qui concerne l'électricité.
Quelles informations obligatoires doivent figurer sur votre facture d'électricité et/ou de gaz ?
La facture est établie au moins une fois par an en fonction de l'énergie effectivement consommée.
Les fournisseurs d'électricité et/ou de gaz naturel doivent obligatoirement mentionner sur les factures un certain nombre d’informations prévues par l'arrêté du 18 avril 2012 relatif aux factures d'électricité ou de gaz naturel.
Les factures d'électricité et de gaz naturel comportent notamment les informations suivantes :
- l'intitulé commercial de l'offre souscrite ou de l'abonnement,
- les données relatives aux consommations, en précisant s'il s'agit d'une consommation réelle ou estimée,
- le caractère réglementé ou non des prix facturés,
- les données relatives aux taxes et contributions.
Enfin, les fournisseurs ont l’obligation de mentionner sur les factures, de manière compréhensible et aisément comparable, les différentes sources d'énergie primaire utilisées pour produire l'électricité (obligation prévue par l'article R. 333-10 du code de l'énergie).
Comment obtenir les informations relatives à votre consommation réelle d'électricité ou de gaz ?
Les fournisseurs d'énergie sont tenus de faire figurer sur votre facture, l'historique de la consommation en kilowattheure (kWh) sur une année pleine précédant l'établissement de la facture s'ils disposent de cette information (obligation prévue par l'article 4 de l'arrêté du 18 avril 2012 relatif aux factures de fourniture d'électricité ou de gaz naturel).
Grâce à cette indication, il est possible d'effectuer une comparaison avec la consommation de l'année précédente à la même période.
Avez-vous le droit de résilier votre contrat si les prix de l'électricité ou du gaz changent ou si vous déménagez ?
Résilier son contrat à la suite d'un changement de prix
La loi autorise l'abonné à résilier son contrat sans pénalité si le fournisseur change ses conditions contractuelles. Si le fournisseur d'électricité ou de gaz prévoit de faire évoluer ses prix, il est tenu d'en informer ses clients au moins un mois avant l'application de ces changements.
Le client dispose alors d'un délai maximal de trois mois pour résilier son contrat sans pénalité.
Toutefois, le fournisseur n'est pas tenu de respecter cette procédure si ces modifications sont imposées par la réglementation, par exemple en cas d'évolution des tarifs réglementés ou si les prix du fournisseur sont indexés sur les tarifs réglementés. (source : article L224-10 du code de la consommation)
Résilier son contrat à l'occasion d'un déménagement
Le contrat de fourniture d'énergie peut être résilié sans frais pour cause de déménagement, avant de quitter les lieux, en indiquant la date de départ. La résiliation prendra effet à la date souhaitée, et au plus tard, 30 jours à compter de la notification de la résiliation au fournisseur. (source : article L224-14 du code de la consommation)
En revanche, si vous oubliez de résilier, le paiement de l'abonnement et de l'énergie consommée est dû, y compris pour la période postérieure au départ.
Devez-vous payer les factures d'électricité ou de gaz en cas de déménagement ou de changement de fournisseur ?
Vous avez déménagé
Si vous n'avez pas résilié le contrat de votre ancien logement, ou si vous ne l'avez pas fait à temps, le fournisseur est en droit de vous réclamer le paiement de l'abonnement et de l'énergie consommée à l'ancienne adresse, jusqu'à ce que la résiliation soit effective.
Vous avez changé de fournisseur
Toutes les factures adressées par votre ancien fournisseur, jusqu'à l'émission de la facture de résiliation, doivent être payées.
À savoir
Les index figurant sur la facture de résiliation sont des index estimés par le distributeur d'électricité ou de gaz naturel ou transmis par le consommateur dans le cadre d'une auto-relève.
Ces mêmes index servent de point de départ à la facturation de la consommation d'électricité ou de gaz naturel par le nouveau fournisseur.
Par la suite, ces index estimés seront régularisés, le cas échéant, par le nouveau fournisseur, suite à la prochaine relève réelle.
De quel délai dispose votre fournisseur d'électricité ou de gaz pour vous faire parvenir une régularisation de facture ?
Votre fournisseur d'énergie (électricité ou gaz naturel) est soumis à un délai maximum de 14 mois pour vous faire parvenir une demande de régularisation de facture. Cela signifie que votre fournisseur ne peut pas vous adresser une facture portant sur une consommation antérieure à ce délai.
Cette obligation ne s'applique cependant pas dans les cas suivants :
- si le fournisseur ne peut accéder au compteur,
- si le consommateur ne transmet pas le relevé de sa consommation malgré une relance du fournisseur, adressée par lettre recommandée avec accusé de réception,
- s'il s'agit d'une fraude.
(Source : article L224-11 du code de la consommation)
Quand et comment a lieu le relevé de votre compteur d'électricité ou de gaz ?
Le relevé des compteurs peut se faire de deux façons, en fonction de la spécificité technique du compteur :
- Pour les compteurs « non communicants », le relevé des compteurs est effectué directement par les agents des gestionnaires de réseaux de distribution d'électricité et de gaz naturel, au moins une fois par an. Dans la plupart des cas, les compteurs sont relevés deux fois par an. Le consommateur est en droit de demander au gestionnaire du réseau un relevé supplémentaire, mais dans ce cas, celui-ci sera facturé.
- Si le consommateur est équipé d’un compteur dit « communicant » (Linky pour l'électricité ou Gazpar pour le gaz), les index réels de consommation sont transmis tous les mois au fournisseur, sans qu'un technicien ne se déplace.
Dans tous les cas, le gestionnaire du réseau de distribution est également responsable de la transmission des relevés au fournisseur. Les factures des fournisseurs mentionnent la date prévisionnelle à laquelle interviendra le prochain relevé.
Par ailleurs, le fournisseur est tenu d'offrir au consommateur la possibilité de lui transmettre ses index à des dates qui permettent au fournisseur de les prendre en compte pour l'émission de ses factures (obligation prévue par l'article L. 224-12 du code de la consommation).
À qui faire appel en cas de litige avec votre fournisseur d'électricité ou de gaz ?
En cas de litige, plusieurs solutions s’offrent à vous.
Dans un premier temps, contactez le service clientèle de votre fournisseur dont les coordonnées figurent sur vos factures et/ou sur votre espace client en ligne. Comme le conseille le médiateur national de l'énergie, si votre problème est complexe ou si vous n’arrivez pas à le résoudre par téléphone, une réclamation écrite est nécessaire. Dans ce cas, il est préférable de le faire via un courrier recommandé avec accusé de réception.
Ensuite, si votre fournisseur n'apporte pas de réponse à votre courrier dans les deux mois, ou si sa réponse ne vous donne pas satisfaction, il est possible de saisir gratuitement le médiateur national de l'énergie dans un délai maximum de 10 mois. Vous pouvez déclarer votre litige en ligne via la plateforme dédiée Sollen.
Vous pouvez aussi vous faire assister par une association de consommateurs agréée.
En cas de pratiques commerciales contraires au droit de la consommation, vous pouvez signaler gratuitement votre problème sur la plateforme dédiée SignalConso, ou encore contacter les services de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) ou de la Direction départementale de l'emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations (DDETSPP).
Ces contenus peuvent aussi vous intéresser
En savoir plus sur les abonnements de gaz et d'électricité
- Prix, tarifs et suivi sur le site de la DGCCRF
- Energie-info, le site d'information du médiateur national de l'énergie
- Comment sont encadrés les tarifs de l'électricité ? sur le site du CEDEF
- Le prix de l'électricité en huit questions sur vie-publique.fr
Ce que dit la loi
- Articles L224-1 à L224-16 du code de la consommation
- Arrêté du 18 avril 2012 relatif aux factures de fourniture d'électricité ou de gaz naturel à leurs modalités de paiement et aux conditions de report ou de remboursement des trop-perçus
Thématiques :
METEO prévisions sur les 3 prochains jours
Infographies : https://meteofrance.com/previsions-meteo-france/sete/34200
2024-03-05
Le numérique ouvert à tous avec les fablabs d’Occitanie !
Découvrir, inventer, fabriquer. Les fablabs facilitent la numérisation des entreprises et encouragent les citoyens à créer et à innover. La Région accompagne leur professionnalisation, porteur de dynamisme pour toute l’économie régionale.
La transformation numérique à portée de tous. C’est le défi des fablabs, [1] véritables laboratoires d’expérimentation et de création, qui contribuent à renforcer les compétences numériques des entreprises, et démocratiser les usages auprès du grand public. La Région s’est saisie dès 2016 de ces enjeux pour agrandir le réseau des fablabs et appuyer sa politique du numérique.
Carole Delga, Présidente de la Région OccitanieLieux de ressources et d’échanges, les fablabs sont porteurs d’innovation et d’emplois. La Région soutient leur développement afin de donner les mêmes chances à tous, partout sur le territoire.
Des espaces de création pour tous les usages
Ouverts à tous les curieux, les fablabs mettent à disposition du public des machines de pointe (imprimantes 3D, découpe laser…) et de nombreux outils (perceuses, postes à soudure…). Avec ses 90 machines et ses plus de 30 machines-outils, le RoseLab de la Cité de Toulouse, est l’un des fablabs les mieux dotés de la région ! « Nous accueillons tous types de publics, selon le moment de la journée, avec des besoins et des attentes différentes », précise Antoine Ruiz-Scorletti, co-fondateur et directeur du RoseLab. Créateurs d’entreprise, étudiants en école de design, élèves des Ecoles de la deuxième chance [2], publics en reconversion [3]… en moyenne, 60 personnes passent au quotidien les portes du RoseLa
Les fablabs séduisent aussi les professionnels qui y voient là l’opportunité d’être accompagnés pour aller plus vite et plus loin dans le numérique. Mais au-delà de la facilité d’accès aux ressources, les makers * [4] apprécient le partage de connaissances. Au sein de la Fabrique du Caylus (Tarn-et-Garonne) [5], « les professionnels viennent même des départements limitrophes (Lot, Aveyron, et Tarn) pour participer aux ateliers plus techniques qui sont proposés le weekend » se réjouit Sylvain thédon, Chargé de mission fabrique de territoire et développement culturel au sein de la Communauté de Communes Quercy-Rouergue et Gorges de l’Aveyron.
Les « Espaces du Faire » permettent également de monter des projets en réseau, à l’image de celui qui a mobilisé les fablabs d’IMT Mines Albi, de Frèjeville, et d’AlbiLab [6]. Le principe : des capteurs mesurent les conditions météorologiques et le stress hydrique des plantes pour adapter l’arrosage. Ces données sont envoyées sur un site public, via le réseau LoRaWAN [7]. Un prototype qui « laisse imaginer des perspectives d’avenir plus grandes, avec dans une seconde phase, la couverture du département du Tarn - via le réseau LoRaWAN - grâce à l’implication des fablabs du territoire » ajoute Marc Sabarthes, retraité ingénieur enseignant et usager du fablab de Fréjeville.
Les fablabs, des lieux essentiels aux territoires
L’Occitanie a lancé dès 2016 un premier appel à projets pour développer les fablabs sur le territoire, suivi de quatre autres éditions. Ces appels à projet ont permis l’émergence et le renforcement de 48 fablabs. Ce maillage s’est organisé en plusieurs phases : création de nouveaux espaces et professionnalisation des fablabs existants, puis accompagnement des structures émergentes et pérennisation des lauréats des éditions précédentes. Une politique dynamique qui a permis à l’Occitanie de devenir en 2016 la première Fab Région de France.
Portés par des collectivités ou des associations, les fablabs boostent l’innovation et le développement économique des territoires. À Sangonis (Hérault), l’Alternateur hébergera prochainement une pépinière d’entreprises innovantes du numérique au sein de son bâtiment de 600 m². Son implantation est le fruit d’une action menée par la Région et les élus locaux [8] pour encourager la créativité en milieu rural.
Et s’ils permettent de profiter d’équipements innovants près de chez soi, les fablabs ont aussi un rôle actif dans la lutte contre l’illectronisme [9]. Certains d’entre eux décident d’ailleurs d’ aller à la rencontre des habitants pour sensibiliser de nouveaux publics. Dans l’Hérault, le fablab de la Palanquée dispose d’un fourgon mobile qui sillonne le bassin de Thau, tout comme le fablab mobile du Propulseur, qui circule de son côté dans toute l’Occitanie pour faire découvrir les sciences.
Trois jours pour Faire Festival
Du 30 mai au 1er juin 2024, aura lieu une grande rencontre autour de la fabrication, dans les locaux de la Cité, à Toulouse. L’occasion pour les « Espaces du Faire » de toute la France d’échanger autour d’ateliers, de rencontres, et de conférences… pour expérimenter, améliorer les pratiques et travailler ensemble. Une journée portes ouvertes au public clôturera cet événement le samedi.
L’Occitanie au cœur des enjeux du numérique
Moteur de modernisation et de progrès social, le numérique impacte notre quotidien. Afin d’aider les habitants et les entreprises à mieux en saisir les opportunités - tout en maîtrisant les risques – la Région a adopté une stratégie pour faciliter l’accès au numérique et accélérer la digitalisation des entreprises. Elle mène ainsi avec l’ensemble de ses partenaires une politique active dans le domaine du numérique, parmi laquelle figure le renforcement des tiers-lieux et fablabs.
[1] Concept né aux Etats-Unis au début des années 2 000 grâce à un physicien et informaticien universitaire qui a eu l’idée de lancer un cours où chacun pouvait apprendre « Comment fabriquer (presque) n’importe quoi ». Créé en 2009, L’Artilect FabLab Toulouse est le premier fablab de France.
[2] Grâce au programme lancé par la Fondation Orange, les élèves des Écoles de la deuxième chance peuvent être sensibilisés aux pratiques du numérique. Le RoseLab est partenaire de ce programme.
[3] Le RoseLab a obtenu la labellisation Défi-Occ de la Région qui donne l’opportunité aux tiers-lieux de recevoir des apprenants.
[4] Personne qui crée ses propres objets
[5] À l’origine cyberbase associative en 2016, le fablab du Caylus a pu émerger grâce au soutien des collectivités locales. L’appel à projet FabRégion a été déterminant pour le lancement de la structure et l’acquisition des machines.
[6] Le projet a été désigné lauréat 2023 du Budget participatif lancé par le Département du Tarn. Le consortium formé par IMT Mines Albi , le fablab Albilab, INU champollion, les entreprises V-EVENT Numix et Immersive Factory a obtenu la labellisation Défi-Occ avec notamment comme ambition de monter une preuve de concept de formation pour les fablabs dans un espace virtuel.
[7] LoRaWAN est un réseau de communication qui permet la collecte de données d’objets connectés. Il fonctionne de façon similaire à des SMS et envoie de courts messages sur un serveur.
[8] L’Alternateur a reçu le soutien de la Région Occitanie, du Département de l’Hérault, de l’Établissement public foncier d’Occitanie, et de la Communauté de communes de la Vallée de l’Hérault.
[9] Une étude de 2021 de l’Insee révèle que 15 % des Français ne disposent pas des compétences numériques de base ou ne se servent pas d’Internet.
Caf : changement du mot de passe obligatoire à partir du 8 mars
Ayant détecté la violation de données de comptes d'allocataires, la Caisse nationale des allocations familiales renforce la sécurité des comptes et recommande à ses allocataires de changer leur mot de passe. À compter du 8 mars 2024, changer de mot de passe deviendra obligatoire pour tous les allocataires.
Pourquoi changer votre mot de passe ?
La Caf explique qu'« il est essentiel d'adopter des mesures préventives pour protéger vos informations ». Des données personnelles telles que les noms, les adresses, les numéros de téléphone, et même des informations financières peuvent être utililisées pour commettre des actes de fraude à la suite d'une cyberattaque.
Les utilisateurs qui maintiennent des mots de passe inchangés pendant de longues périodes sont plus vulnérables aux tentatives d’intrusion.
À partir du 8 mars 2024, changer de mot de passe deviendra obligatoire pour tous les allocataires qui ne l’ont pas encore fait, dès lors qu’ils se connecteront à leur compte. Des tutoriels permettront également de faciliter cette démarche.
À noter : chaque allocataire dont il est attesté que le compte a été visité est contacté et son mot de passe réinitialisé afin de bloquer tout accès à son compte par une personne non autorisée.
Qu'est-ce qu'un bon mot de passe ?
Pour rappel, un mot de passe sûr et fiable doit être :
- différent pour chaque site ;
- complexe : + de 10 caractères et au moins un chiffre, une minuscule et une majuscule ;
- impossible à deviner ;
- modifié régulièrement ;
- communiqué à personne, pas même à la Caf.
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Alerte aux mots de passe volés : la Cnaf renforce la sécurité des comptes des allocataire
Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf)
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Renforcez votre sécurité en modifiant votre mot de passe !
Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf)
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Comment choisir un bon mot de passe lorsque vous créez un compte sur Internet ?
Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi)
Inscription de l'IVG dans la Constitution : à Paris, des centaines de personnes célèbrent un jour "historique" dont "on parlera dans vingt ans"
Lundi, plusieurs associations féministes organisaient, avec la mairie de Paris, une retransmission sur écran géant du vote du Congrès consacrant l'entrée de la liberté d'avorter dans la loi fondamentale. Plusieurs centaines de personnes, de tout âge, étaient présentes.
Selon France Info :
La foule hurle, les fumigènes craquent, et la tour Eiffel s'illumine soudain. L'émotion saisit les centaines de personnes venues célébrer à Paris l'entrée d'une "liberté garantie" de recourir à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution, lundi 4 mars. Quelques secondes plus tôt, le résultat écrasant du vote du Parlement réuni en Congrès à Versailles – 780 voix pour, sur 852 suffrages exprimés – s'est affiché sur l'écran géant installé sur l'esplanade du Trocadéro pour l'occasion. Une première mondiale, un an et demi après la décision de la Cour suprême américaine de révoquer le droit constitutionnel des femmes de recourir à l'IVG. Malgré le froid qui transit les corps, la foule, majoritairement féminine, se réjouit à l'unisson de ce "jour historique" auquel elle a voulu prendre part. Avant même l'annonce du résultat du scrutin, Souad n'arrive pas à retenir ses larmes. Cette quadragénaire, qui pensait, avant la décision américaine, que le droit à l'avortement était "profondément acquis" dans les pays l'ayant légalisé il y a plusieurs décennies, se dit aujourd'hui "rassurée" pour sa fille de 8 ans...... Aller plus loin : https://www.francetvinfo.fr/societe/ivg/inscription-de-l-ivg-dans-la-constitution-a-paris-des-centaines-de-personnes-celebrent-un-jour-historique-dont-on-parlera-dans-vingt-ans_6403984.html
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