La capitale Port-au-Prince est, depuis bientôt deux semaines, le théâtre d'affrontements violents entre les gangs et la police, alors que le Premier ministre a démissionné lundi. Sans port, ni aéroport, la population est coupée du monde.
Des milliers de criminels se sont échappés après l'attaque de deux prisons. Des lieux stratégiques comme le Palais national ou le commissariat central ont été pris d'assaut par les bandes armées. Des affrontements violents entre gangs et policiers durent depuis deux semaines. Et le Premier ministre désavoué a démissionné lundi 11 mars. Les semaines se suivent et l'enfer se prolonge en Haïti.
Face à cela, la population est "exsangue" selon Hervé Noël, journaliste pour la radio Kiskeya, qui émet depuis Port-au-Prince. "C'est une population pratiquement à genoux et les autorités sont absentes. Il n'y a pas de communication officielle depuis près de deux semaines. La population est livrée à elle-même.""Haïti est pratiquement coupé du monde"
La situation a viré au chaos généralisé dans la capitale, privée depuis plusieurs jours de ses deux poumons économiques ...............
Selon France Info sur : https://www.francetvinfo.fr/monde/ameriques/la-population-est-livree-a-elle-meme-les-habitants-d-haiti-luttent-pour-leur-survie-au-milieu-des-violences_6419431.html