À quelques jours du 8-mars, la journée internationale des droits des femmes, le député du Rassemblement national Jean-Philippe Tanguy déplore que "dans un tiers des départements français [...] il manque une spécialité de gynécologie". Ce ne sont pas les bons chiffres. Il n'y a aucun département français où il n'y a pas de suivi gynécologique.
Selon France Info : Après l'inscription du droit à l'avortement dans la Constitution, votée lundi en Congrès, et avant la journée internationale des droits des femmes, le 8 mars, certains rappellent qu'il y a encore du chemin à faire pour les droits des femmes, et notamment dans l'accès aux soins. "Dans un tiers des départements français, en particulier en ruralité, il manque une spécialité de gynécologie, les femmes sont de plus en plus forcées malheureusement de sacrifier leur santé", déplore le député Rassemblement national de la Somme, Jean-Philippe Tanguy, sur LCI. Vrai ou faux ?
C'est faux, ce ne sont pas les bons chiffres. D'abord, il faut préciser qu'il existe deux catégories de gynécologues : les gynécologues médicaux, qui suivent la femme tout au long de sa vie, notamment pour la contraception les infections ou encore la ménopause ; et les gynécologues obstétriciens, qui se chargent de ces soins mais aussi du suivi de grossesse et qui font de la chirurgie.........