"Quarante ans de travail qui se retrouvent par terre" : pourquoi le gouvernement, par sa gestion de la Nouvelle-Calédonie, est accusé d'avoir mené à la crise


Selon France Info

Les indépendantistes reprochent à Paris son empressement à adopter une réforme majeure du corps électoral, dont l'examen à l'Assemblée a été le point de départ des violences. L'issue de plusieurs années d'un dialogue de sourds.
 
Nouvelle Calédonie, Tropical, Maisons

A un peu plus de trois semaines des élections européennes, l'exécutif voit son agenda bousculé par la situation en Nouvelle-Calédonie. Dès mercredi, Emmanuel Macron a décrété l'état d'urgence dans l'archipel et le gouvernement a déployé l'armée et renforcé les effectifs des forces de l'ordre pour faire face à des émeutes indépendantistes qui avaient débuté lundi. Vendredi 17 mai, le Haut-commissaire de la République a reconnu que le contrôle de plusieurs quartiers sur le territoire n'était "plus assuré". Cinq personnes sont mortes depuis le début de cette vague de violence : trois jeunes civils kanaks et deux gendarmes.

Emmanuel Macron avait invité les élus calédoniens à une visioconférence jeudi pour envisager une sortie de crise, mais la proposition est restée lettre morte. Les "différents acteurs ne souhaitent pas dialoguer les uns avec les autres", a déclaré l'Elysée. Un silence qui illustre la rupture du dialogue entre Paris et Nouméa, au terme de plusieurs années de dégradation progressive.Une réforme menée malgré le boycott du dernier référendum........... Poursuivre : https://www.francetvinfo.fr/france/nouvelle-caledonie/quarante-ans-de-travail-qui-se-retrouvent-par-terre-pourquoi-le-gouvernement-par-sa-gestion-de-la-nouvelle-caledonie-est-accuse-d-avoir-mene-a-la-crise_6549665.html