Prévention de la maladie d’Alzheimer au CHU de Montpellier
Venez tester votre mémoire et vous informer sur la prévention de la maladie d’Alzheimer au CHU de Montpellier le vendredi 20 septembre 2019 dans le hall d'accueil de l’hôpital Gui de Chauliac CHU Montpellier
Lors de cette journée « Portes Ouvertes au CMRR », de 8h30 à 17h30, le Pr Audrey GABELLE et son équipe, seront à votre disposition pour répondre à vos questions sur le sujet de la détection des troubles cognitifs, des axes de prévention de la maladie d’Alzheimer et bien d’autres thématiques autour de la cognition.
Vous pourrez tester votre mémoire et vous informer sur différents stands (détection, recherche, prévention, éducation thérapeutique…).
- La visite du service du CMRR sera également possible.
- CHU de Montpellier - 80 avenue Augustin Fliche, 34295 Montpellier
La maladie d’Alzheimer : Vers la prévention !
La maladie d’Alzheimer est une affection neuro-dégénérative dont les enjeux sont majeurs en terme de santé publique et d’un point de vue scientifique, éthique, sociétal et économique. La maladie d’Alzheimer représente la première cause de démence. D’ici 2050, le nombre de cas de démences est estimé à 1 813 000 soit 2,6% de la population totale et 6,2% de la population active.
En Occitanie, ce nombre est majoré par l’apport de sujets âgés en raison, notamment, de l’héliotropisme. L’âge n’est pas l’unique facteur de risque, cette affection est d’origine multifactorielle incluant des éléments génétiques, environnementaux et un impact majeur des facteurs de risques cardiovasculaires (hypertension, diabète…), nutritionnel, de l’activité physique, des interactions sociales. Cliniquement, la maladie d’Alzheimer typique se caractérise par des pertes progressives et insidieuses de la mémoire des faits récents (amnésie épisodique hippocampique) associées à une atteinte des autres systèmes cognitifs et des troubles psycho-comportementaux.
L’ensemble de ces déficits entraîne un retentissement sur les activités de vie quotidienne et une perte d’autonomie. La prise en charge de cette dépendance physique et cognitive est donc essentielle non seulement pour les patients mais également pour les aidants et leurs familles. Il existe plusieurs présentations de la maladie, chaque malade est unique. La maladie peut exister avec des présentations initiales langagières, comportementales, psychiatriques, mais également des formes de début précoce (avant 60 ans) et des profils de déclin plus ou moins rapides.
De nombreuses avancées dans le domaine du diagnostic permettent d’avoir des outils de type biomarqueurs qui sont très performants et qui peuvent être utilisés en pratique clinique. Les biomarqueurs diagnostiques sont en perpétuelle évolution en lien avec les développements technologiques et les avancées dans le domaine des marqueurs sanguins sont considérables. Toutefois, de nombreuses questions restent encore à explorer dans ce domaine. Ainsi, il semble nécessaire de poursuivre les investigations sur la pertinence diagnostique de ces biomarqueurs dès les stades précoces de la maladie clinique, en particulier chez les sujets à risque, de proposer une prise en charge personnalisée qui ne pourra être adaptée que lorsque nous pourrons mieux caractériser les différentes présentations cliniques et les profils de déclin.
Dans l’attente d’un traitement curatif, un axe de prévention doit être proposé en intégrant de nombreux facteurs qui pourraient permettre de ralentir le déclin cognitif.