Expansion de la punaise diabolique en France : le rôle capital des sciences participatives pour le suivi des espèces envahissantes

L'INRAE et le Muséum national d’Histoire naturelle ont créé deux programmes de sciences participatives pour étudier l’expansion géographique d’une espèce envahissante : la punaise diabolique. Cet outil puissant au service de la recherche a permis une vaste collecte de données sur ce ravageur de nombreuses cultures. Les résultats de ces initiatives citoyennes sont parus le 1er juin dans la revue Scientific Report, ouvrant la voie au développement de programmes similaires pour suivre l’expansion d’autres espèces envahissantes.

 

Comme de nombreuses espèces envahissantes, la punaise diabolique Halyomorpha halys est hautement polyphage (s’alimente à partir de diverses sources) et se nourrit au détriment de plus de 120 espèces de plantes hôtes sauvages ou cultivées. Difficile à observer dans les cultures, cet insecte a la particularité d’entrer dans les habitations à l’automne à la recherche d’un abri pour passer l’hiver. Une occasion pour tout citoyen de l’observer et signaler sa présence, en prenant part à un programme de sciences participatives.

 

Lors de la première détection de la punaise diabolique en France, INRAE et le Muséum national d’Histoire naturelle ont initié deux programmes de sciences participatives, Agiir puis INPN-Espèces, lancés respectivement en 2012 et 2016. Leurs vocations : impliquer et sensibiliser les citoyens à l’étude des invasions biologiques. Pour la première fois, une initiative de science citoyenne a permis de suivre en temps réel l’expansion d’une espèce envahissante d’importance agronomique à travers le pays. A travers une application et un site web, plus de 4000 participants ont ainsi signalé la présence de la punaise diabolique entre 2012  et aujourd’hui. Chaque signalement est accompagné de nombreuses observations sous la forme de photographies complétées par des commentaires sur les conditions d’observations. Bilan de cette étude de 8 ans : en 2019, la punaise diabolique a conquis plus de 50% des départements métropolitains.

 

Les citoyens français ont permis aux scientifiques d’accéder à de précieuses données sur l’expansion de cette espèce envahissante ainsi qu’à des informations clés sur son mode de vie. Forts de ces résultats, les chercheurs d’INRAE développent actuellement un nouveau programme de sciences participatives afin de surveiller trois espèces potentiellement envahissantes en France : le hanneton japonais (Popillia japonica), le capricorne à col rouge (Aromia bungii) et le fulgore tacheté (Lycorma delicatula).

Halyomorpha halys : une punaise diaboliquement envahissanteLa punaise diabolique, Halyomorpha halys, est un exemple typique d’espèce envahissante capable de coloniser avec succès de nouveaux territoires. Originaire d’Asie orientale, elle est commune dans les régions tempérées de Chine, du Japon et de la République de Corée. Mais au cours des dernières décennies cette punaise passe les frontières : elle a d’abord colonisé l'Amérique du Nord, où elle a causé d’immenses dégâts sur différentes cultures, des vergers aux vignobles, en passant par les cultures de tomate. Son expansion l’a menée en France, où elle a été détectée pour la première fois en 2012. Depuis, la punaise diabolique colonise plus de la moitié des départements métropolitains, et son expansion se poursuit !

 

 

Les sciences participatives à la rescousse
Les invasions biologiques sont l’une des causes majeures de l’érosion de la biodiversité. Le nombre d’espèces exotiques envahissantes posant des problèmes agronomiques a augmenté de manière très significative à partir des années 2000, causant des pertes économiques considérables dans le monde entier. Être préparé à l’arrivée d’espèces envahissantes et être capable de suivre leur expansion est un enjeu primordial dans les stratégies de biosécurité. Les sciences participatives se sont révélées être une approche efficace pour améliorer la détection précoce et le suivi des invasions biologiques sur de larges zones géographiques. Les données collectées par les citoyens permettent de mieux comprendre la biologie des espèces envahissantes dans les zones récemment colonisées et offrent des possibilités d’anticipation et d’adaptation des stratégies de lutte et d’aménagement des plans de surveillance.

En savoir plus : https://www.inrae.fr/actualites/plateforme-depidemiosurveillance-sante-vegetale-surveiller-evaluer-decider

Références :

Streito, JC., Chartois, M., Pierre, E. et al. Citizen science and niche modeling to track and forecast the expansion of the brown marmorated stinkbug Halyomorpha halys (Stål, 1855). Sci Rep 11, 11421 (2021). https://doi.org/10.1038/s41598-021-90378-1

 

Chartois M, Streito J-C, Pierre E, Armand J-M, Gaudin J, Rossi J-P (2021) A crowdsourcing approach to track the expansion of the brown marmorated stinkbug Halyomorpha halys (Stål, 1855) in France. Biodiversity Data Journal 9: e66335. https://doi.org/10.3897/BDJ.9.e66335

Peut-on brûler des déchets verts dans son jardin (feuilles, branches, …) ?

 

De quoi s’agit-il ?

 

Protection Environnementale

Les déchets verts sont constitués des végétaux (secs ou humides) de jardin ou de parc. Il s’agit :

  • de l’herbe après tonte de pelouse
  • des feuilles mortes
  • des résidus d’élagage
  • des résidus de taille de haies et arbustes
  • des résidus de débroussaillage
  • des épluchures de fruits et légumes

  A savoir : les déchets verts font partie des biodéchets.

Que faire de ses déchets verts ?

Il est possible :

  • de les utiliser en paillage ou en compost individuel car ils sont biodégradables, c’est-à-dire qu’ils se décomposent avec le temps
  • de les déposer conformément aux règles mises en place par la commune (déchetterie ou collecte sélective)

Il est interdit :

  • de les brûler à l’air libre
  • de les brûler avec un incinérateur de jardin. Par ailleurs, vendre ou prêter un incinérateur de jardin est interdit.

Toutefois, des dérogations peuvent exister dans la commune que vous habitez :

Pour connaître le mode de traitement des déchets verts dans votre commune, ou savoir si une dérogation s’y applique, contactez votre mairie.

Où s’adresser ?

  A savoir : le préfet de département peut exceptionnellement délivrer une dérogation individuelle, pour combattre certaines maladies des végétaux ou éliminer des plantes envahissantes.

Pourquoi cette interdiction ?

Brûler des déchets verts, surtout s’ils sont humides, dégage des substances toxiques pour les êtres humains et l’environnement (des particules fines notamment) . Par exemple, brûler 50 kg de végétaux à l’air libre émet autant de particules fines que rouler pendant 14 000 km avec une voiture à essence neuve.

Il faut également tenir compte des possibles troubles de voisinage (odeurs ou fumées) et des risques d’incendie.

En cas de non-respect de l’interdiction

Il est possible d’alerter les services d’hygiène de la mairie en cas de non-respect de l’interdiction de brûler les déchets verts chez soi.

La personne qui brûle des déchets verts à l’air libre peut être punie d’une amende de 450 € maximum. Si ses voisins sont incommodés par les odeurs, ils peuvent par ailleurs engager votre responsabilité pour nuisances olfactives.

Qualité de l’air : quelle population exposée aux nouveaux seuils en Occitanie ?

Qualité de l’air et révision des valeurs de référence de l’OMS : quelle population exposée aux nouveaux seuils en Occitanie ?

Mercredi 22 septembre dernier, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) publiait ses nouvelles lignes directrices en matière de qualité de l'air. Avec des seuils de référence nettement abaissés par rapport à 2005, l’objectif est ambitieux et le signal est fort : l’OMS alerte sur le danger sanitaire de l’exposition à la pollution atmosphérique, même à de faibles concentrations.

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 En Occitanie, quelle est la population exposée à des concentrations dépassant les nouveaux seuils de référence 2021 de l’OMS ?

Pour l’Organisation Mondiale de la Santé, le progrès des connaissances et la bancarisation de données factuelles ont permis de dresser un constat sur la pollution atmosphérique : son impact sanitaire est avéré en cas d’exposition à des concentrations bien plus faibles que ce qui était considéré jusqu’à lors.

En Occitanie, en considérant la situation de l’année 2019, comment évolue la part de la population régionale exposée à des concentrations dépassant les seuils de référence OMS ? Concernant l’exposition à la pollution chronique, Atmo Occitanie présente la part de la population exposée aux seuils de référence 2005 et la compare à la part de la population exposée aux seuils de référence 2021 désormais plus contraignants :

Ainsi en Occitanie en 2019 :

 

-Pour le dioxyde d’azote:
Une très grande majorité (80%) de la population est exposée à des concentrations
en dioxyde d’azote dépassant 10 μg/m3, seuil de référence OMS 2021.

Une part inférieure à 1% de la population régionale est exposéeà des concentrations
en dioxyde d’azote dépassant 40 μg/m3, ancien seuil de référence 2005 de l’OMS.


-Pour les particules PM10:

Une part plus élevée (29%) de la population est exposée à des concentrations en
particules PM10dépassant 15 μg/m3, seuil de référence OMS 2021aaaatmoCapture


Une part de 2% de la population régionale est exposée à des concentrations en particules PM10dépassant 20 μg/m3, ancien seuil de référence 2005 de l’OMS.

-Pour les particules PM2.5: La totalité de la population en Occitanie est exposée à des concentrations en particules PM2.5 dépassant 5 μg/m3, seuil de référence OMS 2021. oUne part de 9% de la population régionale est exposée à des concentrations en particules PM2.5dépassant 10 μg/m3, ancien seuil de référence 2005 de l’OMS.

 

-Pour l’ozone: 100 % de la population régionale est exposée à des concentrations dépassant les nouveaux seuils de référence OMS 2021. L’évolution des connaissances sur l’impact sanitaire de basses concentrations de polluants atmosphériques rappelle que l’air, comme l’eau ou l’alimentation, est un élément essentiel à la préservation de la santé humaine.

Les nouvelles recommandations de l’OMS interrogeront probablement dans les mois à venir les réglementations européennes et nationales fixant les seuils d’exposition à ne pas dépasser pour préserver la santé tout en atteignant les objectifs de développement durable.

JNQA 2021 : Atmo Occitanie met la qualité de l’air au programme du 11 au 14 octobre

 

La septième édition de la Journée Nationale de la Qualité de l’Air le 14 octobre prochain est l’occasion de sensibiliser un large public en rappelant l’importance de respirer un air sain.

C’est sur l’ensemble de la semaine qu’Atmo Occitanie diffusera informations, nouveaux outils et services sur la qualité de l’air et ses enjeux !

 La finalité ? Donner à tout un chacun les moyens de comprendre, s’informer et agir pour se protéger et pour limiter la pollution de l’air, qui demeure parmi les 3 premières causes de mortalités évitables avec le tabac et l’alcool en France.

 

LUNDI 11 OCTOBRE|

 

Changeons d’air,un kit de communication pour une qualité de l’air à portée de tous! Atmo Occitanie met à disposition une toute nouvelle exposition pédagogique pour les animations grand public Changeons d’air ! panneaux sur enrouleurs, vidéos thématiques... Des supports pour une qualité de l’air à la portée de tous. Qu'est ce qui pollue l'air ? Quel est son impact sur la santé ?

Comment limiter la pollution de l'air ?Cette exposition, illustrée et pédagogique, présente les enjeux sanitaires et environnementaux de la pollution, les sources de pollution, les bons gestes à adopter, les missions de l'Observatoire et les outils de surveillance de la qualité de l'air. Elle se compose de six panneaux sur enrouleurs, dans leur housse de transport individuelle.

Egalement disponible en 6 vidéos thématiques disponibles sur Youtube

Pour en savoir plus, dès lundi11/10 rendez-vous sur twitter @Atmo_oc ou sur www.atmo-occitanie.org

 MARDI 12 OCTOBRE | Reprise des ateliers de sensibilisation dans les écoles d’Occitanie déjà plus de 16 000 élèves sensibilisés Dès la rentrée scolaire 2021-22, Atmo Occitanie propose des ateliers de sensibilisation à la qualité de l'air dans les écoles d'Occitanie en présentiel ou en distanciel. Initiés en 2017, ils sont le fruit d'un partenariat avec l'Agence Régionale de Santé Occitanie et l'Education Nationale, et ont permis à plus de 16 000 élèves en Occitanie d’être sensibilisés à la qualité de l’air.

Ces ateliers ludiques et pédagogiques permettent de sensibiliser les élèves d'Occitanie, du CE1 au CM2, aux enjeux de la qualité de l'air, à ses conséquences, et aux changements de comportement à mettre en œuvre pour limiter notre impact.

Pour en savoir plus, dès mardi 12/10 rendez-vous sur twitter @Atmo_oc ou sur www.atmo-occitanie.org

 

MERCREDI 13 OCTOBRE | Diffusez quotidiennement la carte régionale de prévision qualité de l’air Médias, partenaires d’Atmo Occitanie, vous souhaitez diffuser la prévision quotidienne de la qualité de l’air en région ? Atmo Occitanie propose un nouveau service automatisé pour diffuser l’information. La prévision quotidienne sera mise à disposition gratuitement pour être récupérée et mise à jour automatiquement permettant l’affichage sur un site internet ou pour toute autre utilisation sur vos supports de communication.

Pour en savoir plus, dès mercredi 13/10 rendez-vous sur twitter @Atmo_oc ou sur www.atmo-occitanie.org

JEUDI 14 OCTOBRE | En Occitanie, quelle part de la population est exposée à un dépassement des valeurs guides recommandées par l’OMS pour la protection de la santé humaine ? Les Lignes directrices de l’Organisation mondiale de la Santé sur la qualité de l’air évaluent les effets de la pollution atmosphérique sur la santé et donnent des valeurs seuils au-delà desquelles elle lui est nuisible. Mises à jour le 22 septembre dernier, les valeurs guides recommandées par l’OMS sont désormais des repères plus exigeants pour une reconnaissance plus grande de l’impact sanitaire de la qualité de l’air.

En Occitanie, quelle part de la population est exposée à un dépassement des valeurs guides recommandées par l’OMS pour la protection de la santé humaine ? Atmo Occitanie diffusera jeudi 14 octobre une estimation de la part de la population régionale qui s’expose à un dépassement de ces valeurs guides pour l’année 2019. Pour en savoir plus, dès jeudi 14/10 rendez-vous sur twitter @Atmo_oc ou sur www.atmo-occitanie.org

 

Atmo Occitanie, observatoire régional de la qualité de l’air Atmo Occitanie est l’association agréée pour la surveillance de la qualité de l’air en région pour : Surveiller la qualité de l’air 24h/24 ; Prévoir la qualité de l’air au quotidien sur toute l’Occitanie pour le jour même et le lendemain ; Informer au quotidien et en cas d’épisode de pollution les citoyens, médias, autorités et collectivités ; Accompagner les décideurs, acteurs locaux : les évaluations menées sont mises en place afin d’améliorer les connaissances sur la qualité de l’air localement et en région. Plus d’informations sur www.atmo-occitanie.org

L’Œil du climat illustre le changement climatique en France

Selon Météo France : étéo-France et GEO ont lancé un grand concours photo sur le thème “Le changement climatique en France”. Les photographes, amateurs ou professionnels, sont invités à partager leurs images illustrant le réchauffement de notre climat : faune, flore, paysages, cultures agricoles, initiatives ou individus, etc.

Ce concours avait pour objectif de sensibiliser les citoyens, via la photographie, aux conséquences du réchauffement climatique sur nos territoires. Les images inscrites dans l'œil collectif illustrent le plus souvent des phénomènes extrêmes touchant des lieux emblématiques du globe. Peu d’entre eux sont des sites français. Un jury présidé par Yann Arthus-Bertrand, président de la Fondation GoodPlanet, et composé de membres de la rédaction de GEO et d’experts climat de Météo-France a récompensé la photo la plus emblématique. Le Prix du public a été décerné par les internautes parmi la sélection du jury. Les deux photos gagnantes seront publiées dans le magazine GEO dans son numéro du mois de novembre. Voici les 15 clichés finalistes, reflets du changement climatique sur notre territoire.

Le changement climatique est d’ores et déjà visible sur notre territoire

En France, la hausse des températures a atteint 1,7 °C depuis 1900 et s’est accélérée ces dernières décennies. Le changement climatique est d’ores et déjà visible sur notre territoire. Ses conséquences affectent toutes les régions et marquent nos cultures. 
Elles s’accentueront inévitablement d’ici 2050. Si l’humanité ne réduit pas massivement ses émissions de gaz à effet de serre,  le réchauffement sera encore plus fort en seconde moitié de siècle. La France pourrait alors subir un réchauffement qui pourrait atteindre 4 °C supplémentaire en 2100. La France subirait alors des canicules quasi permanentes en été, des sécheresses beaucoup plus longues, la moyenne montagne ne verrait presque plus de neige et les gelées disparaîtraient pratiquement de la plupart des régions. Quel que soit le niveau de réchauffement futur, toutes les régions seront concernées.

Lire et voir sur : https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers/actualites/loeil-du-climat-illustre-le-changement-climatique-en-france

 

SATHOAN : UNE NOUVELLE CREVETTE EN MEDITERRANEE – ESPECE INVASIVE ?

 

D'après la SATHOAN :

Depuis quelques années, une nouvelle crevette à colonisé la zone orientale de la Méditerranée. Il s’agit de la crevette brune Penaeus aztecus, une espèce originaire de l’Atlantique Ouest.

Elle est aujourd’hui pêchée par des chalutiers de fond locaux au large de l’Egypte, mais aussi en Italie et en Sicile.  Penaeus aztecus a été signalé pour la première fois dans la baie d’Antalya (Turquie) en 2013, en huit ans, sa répartition en Méditerranée s’est largement étendue.L’identification de l’espèce a été confirmée par et les caractères génétiques. Les adultes sont principalement observés de mai à novembre avec un pourcentage plus élevé d’occurrence en août. Cette crevette mesure de 10 a 20 cm.....

Poursuivre sur https://sathoan.fr/une-nouvelle-crevette-en-mediterranee-espece-invasive/

Crevette, Aquatique, Orange, Mer

Banquise arctique : minimum d'extension le plus haut depuis 2014

 

Selon Météo France :

Selon les dernières Analyses du NSIDC sur lesquelles se base cet article, jeudi 16 septembre, la banquise arctique a atteint son minimum d’extension annuelle avec 4,72 millions de kilomètres carrés. Il s’agit de la douzième valeur la plus basse depuis 1979. Les quinze étendues annuelles les plus basses se sont toutes produites les 15 dernières années (de 2007 à 2021).

Un répit qui ne reflète pas les signes évidents de déclin

Mais si l'étendue actuelle de la glace arctique est meilleure qu'elle ne l'a été les années 2015 à 2020, ce n’est un répit relatif que par rapport au passé très récent. D’autres indicateurs comme l'épaisseur de la glace et la quantité de glace pluriannuelle, continuent de montrer des signes évidents et inquiétants de déclin...En effet, la quantité de glace pluri-annuelle (glace qui a déjà survécu à au moins une saison de fonte) est à un des niveaux les plus bas depuis le début des mesures (Figure 1). Cette perte de la glace plus vieille et épaisse est une des raisons selon laquelle l’étendue de la banquise ne s’est jamais remise, même lorsque les conditions météo sont propices à la conservation de la glace de mer..............

 

Poursuivre et voir infographies sur : https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers/actualites/banquise-arctique-minimum-dextension-le-plus-haut-depuis-2014

BIODIVERSITE : QUELLES SONT LES DERNIERES NOUVELLES ?

Peut être une image de plein air et texte qui dit ’Departement serault AGRO POLIS INTERNATIONAL PRÉSENTENT LES ÉCHOS DURABLES QUELLES NOUVELLES DE LA BIODIVERSITÉ JEUDI 23 SEPTEMBRE À 19H EN VISIO ETDANSLES LOCAUX D'AGROPOLIS ITERNATIONA’ 
 Le Domaine du Département Restinclières propose un nouveau cycle « Les Echos Durables », rencontres et moments d’échanges entre des chercheurs héraultais, experts et citoyens, en partenariat avec l’association Agropolis International.
 
 Ce jeudi 23 septembre à 19h, il sera question des dernières nouvelles de la biodiversité qui fera échos du congrès mondial de la nature, qui s’est déroulé à Marseille dernièrement.
Rendez-vous à l’amphithéâtre Louis Malassis, Agropolis International, à Montpellier ou en distanciel en s’inscrivant ici : https://bit.ly/3knlcjS
 Plus d’info https://bit.ly/3hR1efL

Avec la LPO : c'est la saison où le hérisson d'Europe .......

 

L' automne arrive demain et c'est la saison où le hérisson d'Europe (Erinaceus europaeus) recherche un endroit où il passera son hibernation en toute tranquillité. Il confectionne son nid le plus souvent dans une haie, un tas de branches et de feuilles mêlées, un boisement ou sous un roncier. Au jardin, vous pouvez aider le hérisson en lui fabriquant un gîte en bois sur mesure. Retrouvez le tuto ci-dessous sur Sikana TV ainsi que de nombreux conseils dans le guide de la LPO "Aider et accueillir le hérisson d'Europe". 

Les gestes simples pour consommer plus responsable

 

Savez-vous que vous pouvez apporter votre pierre à l'édifice d'une consommation plus responsable ? Par vos décisions d'achats, votre utilisation et votre revalorisation des produits, vous pouvez agir au quotidien pour préserver l'environnement. Quels réflexes adopter dans vos achats ? Quels logos privilégier ? Comment offrir une seconde vie à vos produits ? Toutes les astuces pour consommer utile.

Les gestes écologiques au moment de l'achat des produits

Quels produits privilégier ?

Comme l'indique l'ADEME, choisissez des produits durables, robustes et réparables, dont les pièces détachées sont facilement trouvables. Évitez les produits trop perfectionnés. Vous risquez de payer pour une sur-performance inutile : un ordinateur très puissant n'est pas systématiquement nécessaire pour un usage familial.

Dans tous les cas, jetez un œil aux garanties disponibles. En plus de la garantie légale obligatoire, les constructeurs proposent parfois un délai supplémentaire de réparation.

Privilégiez les appareils économes, à faible consommation d'énergie ou d'eau. Les étiquettes énergie, qui précisent la consommation des appareils électroménagers, sont obligatoires pour de nombreux équipements : lave-linge, fours électriques ou au gaz, réfrigérateurs, téléviseurs...

Les produits à base de matières renouvelables, ou - à défaut - à base de matières recyclées ou recyclables, s'avèrent des choix pertinents pour préserver l'environnement. Vous pouvez aussi opter pour des produits rechargeables (piles, stylos, cartouches d'imprimante, flacons de savon...).

Au rayon alimentation, préférez les fruits et légumes de saison, moins chers, plus goûteux et dont la production est moins énergivore. Pensez également aux circuits courts : ventes directes, producteurs locaux, AMAP (associations pour le maintien d'une agriculture paysanne), etc.

Afin de trouver facilement des produits agricoles en vente directe autour de vous, le ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation a développé la plateforme Frais et local. Son objectif ? Favoriser les produits locaux et aider les agriculteurs à vivre de leur métier !

 

Enfin, vous pouvez aussi accéder à l'annuaire des plateformes de l'économie sociale et solidaire afin de faire des achats directement récupérables auprès des producteurs et choisir ainsi des produits issus du circuit court.

 

Zoom sur les logos environnementaux

Il existe de nombreux logos qui vantent l'impact écologique moindre de certains produits. Ces logos doivent se baser sur de vrais cahiers des charges ou être élaborés par des institutions publiques. En voici quelques-uns.

Pour les produits alimentaires
AB Agriculture biologique
Agriculture biologique AB
(logo public - France)
Agriculture biologique
Agriculture biologique
(logo public - Europe)
Issus d'une exploitation à haute valeur environnementale
Issus d'une exploitation à haute valeurenvironnementale (HVE)
(logo public)
Bio équitable
Bio équitable
(logo privé)
Fairtrade Max Havelaar
Fairtrade Max Havelaar
(logo privé)
Pour les produits non alimentaires
Ecolabel européen
Ecolabel européen
(logo public)
Ecolabel nordique
Ecolabel nordique
(logo public)
Ange bleu
Ange bleu
(logo public)
Energy Star
Energy Star
(logo public)
PEFC
PEFC
(logo privé)

 

Quels transports utiliser pour faire vos courses ?

Les trajets des consommateurs pour faire leurs courses produit des impacts notables. Pour éviter de trop polluer, vous pouvez grouper vos achats et faire les « grandes courses » en une seule fois. Vous pouvez aussi utiliser les transports en commun ou tout simplement vous rendre dans des commerces de proximité.

Privilégiez le transport à vélo pour les petites courses.

Enfin, lors d'une commande à distance, vous pouvez aussi renoncer aux envois express et privilégier les délais de livraison un peu plus longs permettant aux distributeurs d'optimiser la logistique et le remplissage de leurs camions. Et qui dit moins de camions, dit moins de pollution.

Lire aussi : Bonus vélo : une aide pour l'achat d'un vélo électrique

Les gestes écologiques au moment de l'utilisation des produits

Une fois à la maison, il est encore possible d'agir pour l'environnement.

En premier lieu en évitant le gaspillage. En France, selon l'ADEME, chaque année, 30 kilos d'aliments par personne partent à la poubelle dont 7 kilos encore emballés. Des mesures simples permettent de réduire ce gâchis.

Pensez à bien organiser votre réfrigérateur en plaçant à l'avant les aliments à consommer en premier. Indiquez les dates d'ouverture des produits sur les emballages. Rangez la nourriture dans des placards secs et ventilés.

Au niveau des dates de conservation, seule la date limite de consommation (DLC) concerne les denrées périssables. Elle est indiquée par la mention « À consommer jusqu'au ». Au-delà, les aliments peuvent présenter un risque pour la santé.

Pour les conserves, l'épicerie ou encore les surgelés, la mention « À consommer de préférence avant » signale une date de durabilité minimale (DDM). Ces denrées peuvent être consommées après la DDM, si elles n'ont pas été ouvertes et qu'elles ne sont pas altérées.

Hors alimentation, vous pouvez prolonger la durée de vie de vos produits, en respectant bien leurs conditions d'utilisation, en les entretenant régulièrement et en les faisant réparer en cas de panne.

Lire aussi : Alimentation  : comment lire les étiquettes nutritionnelles

Les gestes écologiques après l'utilisation des produits

Objectif : le moins de déchets possible. Après utilisation, la question de la valorisation des produits est importante. S'agissant des denrées alimentaires, vous pouvez faire attention à bien vider les contenants, comme les pots ou les boîtes. Les déchets organiques (épluchures, coquilles d'oeufs, pain...), entièrement biodégradables, peuvent servir de compost.

Pour le reste, essayez de réutiliser ou donner une seconde vie à vos produits en bon état. Vous pouvez les offrir, les échanger ou les vendre. Des applications mobiles, comme Réflexe ECO ou Smart Cycle, vous permettent de donner facilement les objets que vous n'utilisez plus, à des particuliers ou des associations.

Enfin, pour ceux qui doivent vraiment être jetés, respectez les consignes de tri [PDF - 1079 Ko]. Certains matériaux peuvent être recyclés : verre, métaux, plastique, papier... D'autres peuvent être incinérés et produire de l'énergie.

Lire aussi : Sécurité des consommateurs : comment signaler un produit à risque ?

Avec le CNRS : Quel est l'impact du changement climatique sur les daurades royales des lagunes

 

Quel est l'impact du changement climatique sur les daurades royales des lagunes méditerranéennes, notamment celle de Thau?
 
Grâce à des émetteurs acoustiques posés sur des poissons sauvages, des chercheurs du CNRS et de l'Ifremer étudient le seuil de tolérance et les stratégies d'évitement développées par cette espèce côtière. Une expérience passionnante relatée dans un film du CNRS.
Visionner le reportage https://urlz.fr/gtQ6
 
Leurs études combinent à la fois l’écologie du mouvement avec un système d'émetteurs acoustiques posés sur des poissons sauvages, mais également des études en captivité pour déterminer finement l’impact des températures sur la physiologie des daurades. Abonnez-vous à la chaîne CNRS : https://bit.ly/CNRSsurYT