Avec Ora Mariitima, Mystères et salicornes

 
IMG_4156

Croquante, salée mais pas trop, la salicorne, contrairement aux idées reçues, n’est pas une algue mais une succulente, plus communément appelée plante grasse. Elle ne pousse pas dans l’eau de mer mais bien sur terre et se récolte de mai à juillet.

La salicorne, Pascal Gossart en a fait sa spécialité depuis de nombreuses années. Cette plante un peu mystérieuse, il la connait par cœur et expérimente sa production à Agde. Si la plante a besoin d’une bonne hygrométrie, elle se développe également grâce au stress hydrique. Elle évolue avec la durée du jour, des saisons et se met à faire des graines lorsque les jours raccourcissent. Pascal aime parler de « conscience végétale ». 

C’est une plante qui aime le sel, on dit ainsi qu’elle est halophyte, c’est pour cela qu’on la retrouve sur les bords de mer. 

Lorsqu’elle est jeune, verte et croquante, elle est consommable, souvent en condiment ou en salade, mais peut aussi agrémenter les huitres de Thau. Elle devient ensuite rouge / pourpre et produit alors des graines qui seront récoltées pour la saison suivante.

Photo Smbt

La projection du court métrage JAMAIS TROP "THAU" réalisé par les élèves de Cultures Marines et leurs professeurs

 

ajamaIMG_20211209_190200

Déjà en février 2021 les élèves de première Cultures Marines du lycée de la mer Paul Bousquet de Sète avaient été félicités pour leur court métrage « jamais trop Thau », autour de la pollution plastique dans l’étang de Thau, en étant primé au festival Lumexplore 2020 de Cassis.

Ce documentaire-fiction avait été réalisé suite à leur voyage d’étude sur la lagune de Thau. Privilégiant les modes de transports écologiques (vélos, canots), ils étaient allés à la rencontre de plusieurs acteurs pour discuter des origines et conséquences de la pollution plastique dans la lagune : animateurs du CPIE Bassin de Thau, élus, professionnels conchylicoles…

Et en octobre 2021 ce fut une Nouvelle très belle récompense  pour le projet "Jamais Trop Thau", soutenu par Sète agglopôle ...
Construite autour du thème de la pollution plastique dans et autour de l’étang de Thau, cette œuvre de fiction, histoire de jeunes conchyliculteurs en formation, était récompensée à Paris (aux Invalides) par le 1er Prix National 2021 de l’Education Citoyenne (catégorie Lycée).
 Il faut savoir que le film sensibilise intelligemment à la fragilité de cet écosystème unique, celui de l'Etang de Thau.

"C'est un milieu à protéger"

"L’étang de Thau est un milieu vivant. Fragile et unique, il nécessite d’être protégé. Conchyliculture, pêche, viticulture, activités touristiques et sites industriels doivent coexister dans le respect de l’environnement. De nombreuses actions sont mises en place afin de veiller à la bonne gestion du territoire et à l’impact de ces activités sur les eaux de l’étang."

Ce film a été réalisé par Arnault Labaronne, les élèves du lycée de la mer Paul Bousquet a Sète et soutenu par les Amis du musée de l'étang de Thau.
Accompagné de son making of, il vient enrichir la collection de films du site "vivre avec l'étang". Partez à la découverte de ces témoignages autour de notre lagune. 
 

 Voir le court-métrage

 
Ce jeudi 9 décembre l'association Les Amis du Musée de l'Etang de Thau et le Lycée de la mer Paul Bousquet qui ont travaillé ensemble avant et pendant la préparation de ce beau film organisaient la projection du court métrage JAMAIS TROP "THAU" réalisé par les élèves de Cultures Marines et leurs professeurs .  Près de 40 personnes qui avant de visionner le film ont écouté avec attention les différents intervenants rerésentant des structures ou associations partenaires qui ont permis aux élèves d'effectuer une oeuvre maintenant connue et reconnue : le Lycée Paul Bousquet avec ses professeurs, l'association des Amis du musée de l'étang de Thau, la Mairie de Bouzigues, Arnault Labaronne, le réalisateur...
Seuls manquaient pour nous apporter des précisions et surtout leurs impressions, les lycéens qui avaient participé à ce voyage d’étude sur la lagune de Thau. Mais en cette période, ils sont en formation sur différents sites.
 
 
 Où ? Au musée ethnographique de l'étang de Thau à Bouzigues (34140), quai du port de pêche
 Quand ? Le jeudi 9 décembre à 18h30
Inscriptions : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 
Venez nombreux !Voir le court-métrage

Pourquoi les saisons météorologiques diffèrent-elles des saisons astronomiques ?

 

D'après MétéoFrance :

Si les saisons astronomiques ou calendaires débutent avec les équinoxes (printemps et automne) et les solstices (été et hiver), en météorologie, elles débutent plus tôt et correspondent à des périodes de trois mois pleins (voir les dates ci-dessous). Pourquoi un tel décalage ?

Si l'hiver calendaire débute cette année le 21 décembre, pour les météorologues il commence ce 1er décembre. Quelques explications sur cette différence. 

Prenons comme exemple l’été. En météorologie, l’été correspond à la période de l’année la plus chaude. La durée d’ensoleillement maximale se situe autour du solstice d’été (20 ou 21 juin). Mais en raison de l’inertie de l’atmosphère, ce n’est qu’environ trois semaines plus tard que la température moyenne est généralement à son maximum, c'est-à-dire à la mi-juillet. On considère que ce moment correspond au milieu de l’été. Ainsi, en météorologie, l’été commence début juin et s’achève fin août.

Avec le même raisonnement, l’ensoleillement est minimal au solstice d’hiver (21 ou 22 décembre). Mais avec l’inertie de l’atmosphère, le pic de l’hiver se situe plutôt mi-janvier. Ainsi l’hiver météorologique commence début décembre et s’achève fin février.

Dans l’hémisphère Nord, la plupart des pays ont adopté cette règle et les saisons météorologiques sont ainsi les suivantes :

  • printemps : du 1er mars au 31 mai (mars, avril et mai) ;

  • été : du 1er juin au 31 août (juin, juillet et août) ;

  • automne : du 1er septembre au 30 novembre (septembre, octobre et novembre) ;

  • hiver : du 1er décembre au 28 ou 29 février (décembre, janvier et février).

Les saisons sont inversées dans l’hémisphère Sud.

Aller plus loin : https://meteofrance.com/magazine/meteo-questions/pourquoi-les-saisons-meteorologiques-different-elles-des-saisons-astronomiques

Bientôt l’hiver, les mangeoires sont de sortie!

La LPO ne préconise pas nécessairement le nourrissage artificiel de la faune sauvage, cependant, elle entend le souhait de nombre de personnes souhaitant donner un coup de pouce aux oiseaux à la « mauvaise » saison, prendre plaisir à les observer ou réaliser des actions d’éducation à l’environnement par ce biais.
Ainsi, elle vous conseille avant tout de planter des arbustes à baies  et laisser monter en graines  les plantes au jardin, voir par exemple de réserver des fleurs de tournesol avec leurs graines à ressortir en hiver.Geai, Oiseau, Direction Générale De La
Pour celles et ceux qui voudraient malgré tout nourrir sur une mangeoire, elle préconise afin d’éviter la transmissions de maladies  de ne le faire :
- qu’en période de gel prolongé
- sur des mangeoires silos au lieu de plateaux
- en évitant de déposer des boules de graisse par temps humide
Il est par ailleurs nécessaire de choisir des aliments adaptés (proscrire le pain par exemple).
️Afin d’être cohérent pour préserver le vivant il est préconisé d’acheter ces produits sans emballages, sans produits animaux, cultivés localement et en agriculture biologique
« Nous proposons ainsi à la vente du tournesol BIO produit en région Occitanie en sacs de 5 ou 15kg à venir chercher aux heures d’ouverture de notre siège départemental à Villeveyrac (vous pouvez apporter votre propre contenant). » Précise la LPO.
Les bénéfices de ces ventes contribuent au financement du Centre de Sauvegarde de la Faune Sauvage LPO Occitanie – Villeveyrac

L'Etat met en place un appel à projet pour les jeunes sur la thématique de l'environnement !

 

 
Cela permet aux 18-30 ans de concrétiser leurs initiatives et les aider à réaliser leurs projets.
Les pré sélectionnés constitueront notamment un « village des solutions innovantes en faveur du développement durable et de la transition écologique ».
Peut être une image de 3 personnes et texte qui dit ’Jeunes et Éco-engagés UN CHALLENGE POUR UNE EUROPE PLUS ECO-RESPONSABLE. À VOUS DE JOUER! CHALLENGE EN LIGNE OUVERT AUX JEUNES DE 18-30 ANS JUSQU'AU 30 NOVEMBRE XT XTA’
Candidature avant le 30 novembre
Vous avez entre 18 et 30 ans et vous avez un projet en faveur de la transition écologique ?
L'appel à projet "Jeunes et éco-engagés" est fait pour vous.

"Cash Investigation". Déchets : la grande illusion

Selon FranceInfo :

La quantité de déchets produits devrait augmenter de 70% d’ici 2050, selon la Banque mondiale. Un chiffre qui donne le tournis. Alors, pour éviter ces montagnes de déchets à nos portes, industriels et pouvoirs publics ont trouvé la solution en leur donnant une nouvelle vie. Mirage ou réalité ? Le magazine "Cash Investigation" (Facebook,Twitter#cashinvestigati), présenté par Elise Lucet, a mené l’enquête.

Les campagnes de communication des professionnels du tri le martèlent. Vous pouvez jeter tous vos déchets plastiques dans la poubelle jaune, celle du recyclage ! La journaliste de "Cash" Claire Tesson a découvert pourquoi les 8,5 milliards de pots de yaourt en plastique jetés à la poubelle par les consommateurs français ne sont presque pas recyclés…

Révélations sur l’envers de la méthanisation

La France brûle encore plus d’un tiers de ses ordures ménagères, soit 12 millions de tonnes par an, dans les 122 incinérateurs que compte le pays...............

Aller plus loin : https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/cash-investigation/cash-investigation-du-jeudi

Phœnix Expédition : une expédition pour la régénération de l’océan.

 

 
Avec un départ prévu en février 2022 depuis Brest, l’équipage de Phœnix se prépare pour 4 mois d’aventure en mer pour rencontrer et aider celles et ceux qui régénèrent les écosystèmes marins. De la Bretagne, en passant par les Canaries, la traversée de l’Atlantique, les Antilles françaises, la traversée du canal de Panama, le Costa Rica, le Mexique pour finir à San Diego en Californie, ce sont plus de 10 000 miles nautiques que les 4 équipiers parcourront avec leur voilier de 11m. A chaque escale, l’équipage Phœnix ira rencontrer, échanger, documenter et aider des projets de restauration de coraux, mangroves, herbiers marins et forêts de macroalgues.
 
Qui se cache derrière Phœnix ?
Phœnix, c’est une petite équipe de 4 personnes à bord : Pascal, Bénie, Anatole et Louise-Océane. Capitaine, second, vidéaste, biologiste marine… Malgré des parcours bien différents, leurs profils complémentaires et leur passion commune pour l’océan les ont réunis pour une mission très précise : participer à la régénération de l’océan. Pour réussir cette mission, leurs actions sont très claires : rencontrer, partager, documenter, diffuser, accélérer et régénérer.
 
Rencontrer & partager : Ils iront à la rencontre de 5 projets de restauration de 4 écosystèmes marins : coraux, mangroves, herbiers marins & forêts de kelp (macroalgues). Ils échangeront avec celles et ceux qui portent ces initiatives régénératrices. Plusieurs jours en immersion leur permettront de mieux comprendre et de partager ces méthodes.

Documenter & diffuser : Ils documenteront chacun de ces projets, par des articles (blog), des posts (Instagram, LinkedIn, Facebook) et une web-série (YouTube). Vous pourrez les accompagner virtuellement lors de chaque escale et vous comprendrez quelles sont ces initiatives, leurs enjeux et besoins. Mais Phoenix n’est pas juste une autre expédition de sensibilisation ou de sciences participatives : grâce à vous, ils pourront aider concrètement ces projets.

Accélérer & régénérer : Ils apporteront un soutien direct :
=> pour leur communication, en leur offrant des contenus visuels (vidéos et photos) de leurs techniques et en parlant d'eux tout au long de l'expédition.
=> pour leur développement, en les mettant en relation avec leurs partenaires (Fondation de la Mer, Tēnaka, Sustainable Ocean Alliance) et le monde des entreprises.
=> pour leur financement, en attribuant directement une partie des fonds récoltés aux projets, notamment pour replanter une mangrove Phœnix, et rendre l’expédition régénératrice à son tour.
=> sur le terrain, sous la surface ou dans la boue pour les aider à leurs actions de restauration.

Mais pourquoi la régénération des écosystèmes marins ?
Les écosystèmes marins font partis des écosystèmes les plus incroyables de notre planète. Ils sont les berceaux du vivant, et les gardiens du climat. Les coraux, mangroves, herbiers marins et forêts de macroalgues sont des réserves de biodiversité en agissant comme refuge, nurserie et habitat pour la majorité des espèces marines. Ils font également partis des puits de carbone les plus importants au monde.
Malheureusement, ces écosystèmes disparaissent à toute vitesse dans le monde entier. Les perdre, c’est également perdre la biodiversité marine qui s’y trouve, et compromettre la capacité de l’océan à réguler notre climat. Mais … en prenant la situation dans l’autre sens, si nous aidons ces écosystèmes à se régénérer, alors nous permettons à la vie de repeupler l’océan et nous augmentons la capacité de ce dernier à capter du carbone et nos émissions de gaz à effet de serre.
Bref, la régénération des écosystèmes marins est une solution majeure pour lutter contre l’effondrement de la biodiversité, et s’adapter au changement climatique. Des personnes s’y sont déjà engagées, mais ces initiatives et méthodologies ont besoin d’être écoutées, partagées, développées, financées, et déployées à plus grande échelle.
 
Alors, si vous aussi vous avez envie d’agir concrètement pour le vivant, l’océan et le climat, rejoignez Phœnix Expédition. Embarquez à votre manière en les soutenant, et permettez à cette équipe bénévole de partir en sécurité, et surtout d’avoir un réel impact pendant leur expédition. En participant à l’aventure Phœnix, vous vous engagez auprès de passionnés de l’océan, mais surtout vous participez à quelque de chose de bien plus grand. Vous vous engagez pour l’humanité, car la survie du vivant et de l’océan déterminera la nôtre. Tous ensemble, nous pouvons raviver les braises du vivant et régénérer l’océan. Faites parties de la solution.

La campagne est ouverte jusqu’à fin novembre. Ils ont déjà atteint leur premier palier et visent un objectif de 200% afin de rendre l’expédition régénératrice. Rejoignez les 100 autres contributeurs et participez à l’aventure Phœnix !
 

Quoi de plus ?
Venez rencontrer la biologiste marine de l’équipage au Lab. ekosea le jeudi 11 novembre à partir de 18h30 pour une soirée autour de l’expédition.

aaaaphCapture

Traitement opérationnel de démoustication par l'EID Méditerranée

 

Peut être une image de plein air
Photo EID Méditerranée
 
Les 66 000 hectares de zones humides de notre zone d’action sont surveillés et prospectés toute l’année.
Au 28 octobre 2021,  des stocks importants d’œufs de moustiques (viables plusieurs années) sont présents dans les zones humides, car préalablement pondus sur le sol lorsque ces zones sont asséchées. Le déclenchement du cycle biologique du moustique se fait au contact de l’eau et c’est durant la phase aquatique que la lutte contre les moustiques s’opère.
 Les traitements sont réalisés autant de fois que nécessaire, avec réactivité, selon les conditions météo et de mise en eau des milieux.
 Au fil des années, l’EIDMed a travaillé à l’optimisation des systèmes de pulvérisation et des engins d’épandage spécifiquement adaptés au terrain, en prenant en compte l’écosystème dans lequel ils interviennent.

ÉTANGS, FLAMANTS ROSES, TAUREAUX, CHEVAUX... ON EST BIEN DANS L’HERAULT

ÉTANGS, FLAMANTS ROSES, TAUREAUX, CHEVAUX... ON EST BIEN DANS L’HERAULT
 Respirez et prenez un grand bol d'air dans l'Est de l'Hérault, où il flotte comme des airs de Camargue.
Dans l'Est de l'Hérault, il flotte comme des airs de Camargue.
Étangs, flamants roses, taureaux, chevaux... tout y est. Ici, la transition entre la terre et la mer se fait tout en douceur, progressivement, respectueusement.
 
 

Énergie : comment va évoluer le système de production électrique en France ?

 

Selon FranceInfo :

Dans un rapport, RTE, le gestionnaire du Réseau de transport de l'électricité, propose six scénarios pour l'avenir du système électrique.

L'objectif est connu : zéro émission de carbone en 2050. Mais quel chemin emprunter pour y parvenir ? RTE, le gestionnaire du Réseau de transport de l'électricité, propose, dans un rapport, six scénarios pour l'avenir du système électrique. Ils vont d'une option 100% énergies renouvelables à un mix moitié nucléaire, moitié renouvelable. La question centrale est bien là : que faire du parc nucléaire français ? Faut-il remplacer les réacteurs en fin de vie par des nouveaux, ou sortir progressivement de l'atome ?

Des investissements plus ou moins coûteux

Pour RTE, même si le nucléaire garde une place importante, il ne suffira pas. Il est donc urgent d'investir massivement dans les énergies renouvelables, notamment l'éolien..............

Aller plus loin : https://www.francetvinfo.fr/societe/nucleaire/energie-comment-va-evoluer-le-systeme-de-production-electriqueen-france

Attention aux chenilles processionnaires et à leurs nids

La chenille processionnaire du pin est un des plus grands ravageurs forestiers en France mais aussi sur l’ensemble des pays méditerranéens. Elle provoque un ralentissement de la croissance de l’arbre, une vulnérabilité plus forte aux maladies et aux autres ravageurs des forêts.

La processionnaire du pin est un insecte de l’ordre des lépidoptères et ses larves sont connues pour leur mode de déplacement en file indienne. Elles se nourrissent des aiguilles de diverses espèces de pins, provoquant un affaiblissement important des arbres. 

Ne pas toucher sans protection : Il faut noter que les poils sont très présents dans les nids, et ce même après plusieurs années. Manipuler des nids même vides est donc dangereux.

On peut distinguer quatre types de trouble (Werno et al., 2002) :

  1. cutané : (mains, bras, visage, cou) : démangeaisons, voire un œdème qui peut mettre jusqu’à deux semaines à disparaître;
  2. oculaire : si les poils ne sont pas enlevés rapidement, ils peuvent entraîner de graves conséquences : glaucome, cataracte… ;
  3. respiratoire : une petite gêne peut se faire sentir et même dans certains cas une crise d’asthme.
  4. allergique.

Les animaux les plus exposés aux risques liés à la processionnaire du pin sont les chiens et les chevaux. Le symptôme le plus souvent rapporté est la nécrose de la langue, qui peut parfois s’accompagner d’œdèmes des babines et de vomissementsLa Chenille Processionnaire Du Pin

 La chenille processionnaire.Sa face ventrale est jaune. Le corps est fortement velu et couvert de poils urticants et allergisants. Les prédateurs à ce stade sont principalement la mésange et quelques oiseaux insectivores, non sensibles aux poils urticants. Les chenilles marchent en procession de manière curieusement saccadée. Si leurs longs poils (soies) sont inoffensifs, ces chenilles projettent dans l’air de minuscules poils très urticants à partir du 3ème stade larvaire. Leur fort caractère urticant peut provoquer d’importantes réactions allergiques : démangeaisons, œdèmes (au niveau des mains, du cou, du visage) mais aussi des troubles oculaires ou respiratoires(asthme).

Les atteintes de l’œil peuvent avoir des conséquences graves si les poils ne sont pas rapidement retirés. Il est dangereux de manipuler un nid même vide.

Bien qu’il existe d’autres moyens, la lutte mécanique est toujours aussi efficace.

Mais pas question de trop s’approcher, un échenilloir (sécateur au bout d’un long manche) doit être utilisé. Si vous devez pratiquer cette opération, n’oubliez pas qu’ensuite vous devez incinérer les nids.

Sans vous alarmer, vous devez rester vigilant si vos pins sont infectés. Le simple contact avec de l’herbe contaminée peut aussi provoquer de graves atteintes sur les humains et les animaux.Processionnaire, Chenilles, Ligne, Pin

Si votre chien/chat/cheval bave anormalement, a la langue ou la face gonflée, se gratte le museau, il a surement été en contact avec des chenilles processionnaires. C’est une urgence gravissime, sans soins votre animal peut aller jusqu’à perdre sa langue!
Rincer lui la bouche à l’eau courante et amener le d’urgence chez le vétérinaire. Surtout ne mettez pas vos doigts dans la bouche de votre animal, les chenilles sont aussi dangereuses pour l’homme.