Exposition "Antiheros " de l’artiste montpelliérain Mara à l'espace Saint-Ravy du 30 mars au 21 avril 2024

 
  • Du 30 mars 2024 au 21 avril 2024

L’Espace Saint-Ravy a le plaisir d’accueillir l’exposition Antihéros qui présente le travail de l’artiste montpelliérain Mara du 30 mars au 21 avril 2024. La déjà connue silhouette au visage absent se répand dans l’espace d’exposition décortiquant la profondeur et la complexité de la nature humaine.
 
Exposition "Antiheros " de l’artiste montpelliérain Mara à l'espace Saint-Ravy du 30 mars au 21 avril 2024

Vernissage de l'exposition vendredi 29 mars 2024 à 18h30.

Depuis 2011, Mara utilise la silhouette d’un même personnage dont le visage est marqué d’une large croix noire. Cette figure universelle incarne celles et ceux qui s’y reconnaitront. Inspiré par la bande dessinée, les images cartoonesques de l’artiste abordent avec subtilité les paradoxes humains, apportant de la nuance dans la dichotomie.

« Pour parfaire cette recherche d’universalité, Mara puise dans son imagination et son vécu pour délivrer des scènes de vie très personnelles mais qu’il sait vécues par chacun d’entre nous. Un moment de solitude, une situation comique frisant le ridicule, un instant d’égarement… tout ce qui nous caractérise et fait de nous des êtres complexes, parfois paradoxaux […] . Cet antihéros est un condensé de qualités mais surtout de défauts et de travers dans tout ce qu’il a de plus humain. ‘’ T’es pas un héros tout le long de ta vie.’’ »

Laura Mari

D’abord, Mara pare les murs de la ville de Montpellier de ses collages. Ses œuvres, éphémères, rythment la ville avec cynisme. Aujourd’hui, l’artiste s’empare d’autres médiums : peintures, sculptures, vidéos.

Biographie

Né en 1995, Mara évolue tant en galerie qu’en milieu urbain. Alors qu’il dessine depuis enfant, c’est en 2011 qu’il réalise pour la première fois ce qui deviendra sa marque de fabrique : ce personnage au visage en forme de croix. Mara donne au personnage le rôle de porte-voix en mettant le message au centre de son travail. Celui-ci livre avec humour, cynisme et inventivité le quotidien de l’artiste, mais aussi sa vision du monde.

 
Espace Saint-Ravy

Place Saint-Ravy
34000 Montpellier

Téléphone : 04 67 34 88 80

Nouvelle exposition d'art urbain: Lek & Sowat à Pierresvives

 

 

Nouvelle exposition d'art urbain: Lek & Sowat à Pierresvives

 

 

L'art urbain se vit en grand à Pierresvives ! Du 29 mars au 27 juillet 2024, le Département de l’Hérault célèbre l’art urbain avec sa nouvelle Grande exposition dédiée au célèbre duo français Lek & Sowat.

Lek & Sowat, célèbre duo d’art urbain français, investit la galerie d’exposition de Pierresvives et la prestigieuse architecture de Zaha Hadid.

 

Quand Frédéric Malek (alias Lek) rencontre Mathieu Kendrick (alias Sowat) en 2010, c’est une évidence : le binôme partage une même appétence pour l’exploration et le graffiti.

Lek développe un style nourri par ses années d’études d’architecture dont le lettrage, l’abstraction et le futurisme signent son travail. Influencé par le style Bauhaus, Lek fait naitre des œuvres d’une forme de chaos. Sowat, son cadet de sept ans, est un Franco-Américain originaire de Marseille qui explore le calligraffiti. Ses toiles sont autant de déclinaisons d'un nouvel alphabet formant des phrases qui se transmuent.

Travaillant en binôme depuis plus de dix ans, ils partagent un goût commun pour l’Urbex – ou exploration urbaine – discipline qui consiste à explorer la ville à la recherche de ruines modernes. Poussant les limites du graffiti traditionnel, leurs expérimentations in situ réunissent vidéos, abstractions architecturales, installations et archéologie créant ainsi une forme moderne de land art urbain.

Parallèlement à cela, ils multiplient les collaborations avec des artistes d’horizons aussi variés que le poète beat John Giorno, les stylistes Agnès b. et Jean Charles de Castelbajac, les pionniers du graffiti que sont Futura, Mode2 et JonOne ou encore Jacques Villeglé, précurseur du street art.

 De l’Europe à l’Asie en passant par le Moyen-Orient, sillonnant des lieux abandonnés comme des musées. Chacune de leurs interventions a été immortalisée par des photographies ou des objets-souvenirs qui nourrissent aujourd’hui cette exposition résumant leur travail en 6 grandes étapes.

Enfin, à l’image de leurs actions sur la façade de l’Opéra de Lyon ou le Carreau du temple à Paris, les deux artistes exploitent l’architecture de Pierresvives pour mieux en souligner les lignes et les courbes. Une autre façon de regarder cet édifice hors norme.

 

Parce que notre priorité est de rendre l’art et la culture accessibles à toutes et tous, le Département de l’Hérault propose une fois encore, et gratuitement, une exposition exceptionnelle !

Kléber MESQUIDA
Président du Département de l’Hérault

« Paysages intimes », la nouvelle exposition proposée au Pass'Âge des Arts de l'EHPAD Françoise Gauffier, du 6 mars au 20 avril

L’exposition « Paysages intimes » propose une série de photos d’habitants de la métropole de Montpellier, accompagnées d’enregistrements audios, réalisée par Caroline Houal et Alexandra Frankewitz. Initié et porté par l’Atelline, ce projet est présenté au Pass'Âge des Arts, tiers-lieu culturel et intergénérationnel installé au sein de l'EHPAD Françoise Gauffier du Centre Communal d'Action Sociale de Montpellier. Le vernissage aura lieu le mercredi 6 mars 2024 à 16h30.
 
 
« Paysages intimes », la nouvelle exposition proposée au Pass'Âge des Arts de l'EHPAD Françoise Gauffier, du 6 mars au 20 avril 2024

À voir et à écouter

L'exposition "Paysages intimes" documente de manière sensible, à l’échelle métropolitaine, le rapport singulier que les habitants entretiennent avec leur environnement quotidien. La photographie immortalise le paysage avec lequel ces témoins tissent un lien privilégié, et leur voix confie au public la nature de ce lien. Loin de prétendre à l’inventaire, ces rencontres aléatoires ont eu lieu grâce à l’implication du tissu associatif et des équipes municipales, avec pour seule précaution la diversité des âges, des genres, des origines et des ancrages géographiques des habitants.

Caroline Houal a capturé les paysages du volet #1 de l’exposition sur 5 communes de la métropole (Sussargues, Juvignac, Clapiers, Castries et Saint-Geniès-des-Mourgues). En dialogue avec Transit Photographies, l’Atelline a proposé à Alexandra Frankewitz de réaliser le volet #2 sur cinq autres communes (Villeneuve- lès-Maguelone, Cournonterral, Saint-Georges-d’Orques, Saussan et Saint-Drézéry).

Le mercredi 6 mars, jour du vernissage, l’Atelline organisera un atelier à 15h avec les résidents de l’EHPAD et les enfants du centre de loisirs Alain Savary. L’occasion de découvrir en avant-première l’exposition par une visite guidée.

Pass'Âge des Arts, tiers-lieu culturel et intergénérationnel

Un tiers-lieu culturel dans un EHPAD : et si c’était possible ? C’est le pari que le CCAS s’est lancé en créant Pass’Âge des Arts au sein de la résidence Françoise Gauffier, située en plein cœur de la ZAC Ovalie. Expositions, concerts, théâtre : petits et grands habitant le quartier peuvent venir profiter de diverses manifestations culturelles tout au long de l’année.

Gratuit et ouvert à tous, le tiers-lieu propose une programmation trimestrielle variée en s’appuyant sur différents partenariats tissés avec les structures voisines (le centre de loisirs Alain Savary, la Maison pour Tous Michel Colucci, des écoles, etc.).

Environ 2 250 personnes se sont rendues au Pass’Age des Arts depuis son ouverture en juin 2023.

Informations pratiques

Exposition "Paysages intimes", vernissage le mercredi 6 mars à 16h30.

PASS' ÂGE DES ARTS
EHPAD Françoise Gauffier
135, rue André Puig Aubert

Entrée libre du 6 mars au 20 avril
Du lundi au samedi de 10h à 17h30

L’Atelline est une scène conventionnée d’intérêt national/art et création. Elle soutient et participe à la diffusion des œuvres et des artistes qui ont choisi d’investir l’espace public – dans sa dimension physique, symbolique, politique – comme terrain d’écriture, de jeu et d’expérimentation.

Œuvre de Claire Bonnet-Masimbert et de Diabolo Bohème (exposition)

Œuvre de Claire Bonnet-Masimbert et de Diabolo Bohème (exposition)

 
Jeudi 7 Mars 2024, 19:00

 

Agora Le Crès
 
 
 

Nous souhaitions dans le cadre de notre saison insolite, provoquer des réactions auprès des publics mais aussi des réactions artistiques. C’est chose faite, en favorisant la rencontre de deux plasticiennes, l’une peintre et sculptrice, Claire Bonnet-Masimbert et la seconde, photographe et chineuse, Diabolo Bohème.

 

L’oeuvre de Claire Bonnet-Masimbert se caractérise par le mouvement, le minimalisme des couleurs travaillées à l’encre de Chine et la douceur poétique. Le corps, dépouillé de ses particularités, devient originel et devient réceptacle. Dans son travail, l’artiste met en tension des notions opposées : fond/forme, aplat/ligne, abstraction/ figuration.


Diabolo Bohème, artiste contemporaine, est une autodidacte qui expérimente diverses techniques selon ses projets : les collages numériques avec de vieilles photos rétros chinées ou la photographie et l’art de la mise en scène. Puis vient la broderie, le fil amène de la texture, de la couleur, et vient appuyer, dessiner, dévoiler ce qui se trouvait là, juste derrière, en dedans.

 

INFOS PRATIQUES

Du vendredi 8 mars au vendredi 31 mai

Entrée libre, tout public

www.clairebmasimbert.com

www.diaboloboheme.com

Exposition "Entre les lignes. Art et littérature" du 2 mars au 19 mai 2024 au MO.CO. et au MO.CO. Panacée

MO.CO. Montpellier Contemporain présente chaque année une exposition transversale qui se déploie dans ses deux centres d'art, le MO.CO. et le MO.CO. Panacée. Après une saison consacrée à la peinture figurative française, MO.CO. Montpellier Contemporain explore les liens immenses entre art et littérature, entre les artistes des mots et ceux des formes.
Exposition "Entre les lignes. Art et littérature" du 2 mars au 19 mai 2024 au MO.CO. et au MO.CO. Panacée

Cette exploration débute par une introduction historique d'auteurs célèbres sur des toiles de-maitres, de Denis Diderot à Simone de Beauvoir; en passant par Chartes Baudelaire, Paul Claudel et André Malraux, dont certains entretenaient des liens étroits avec Montpellier, comme Paul Valéry et Francis Ponge.

L'exposition n'est cependant pas un survol de l'histoire de la littérature et des arts. 5 auteurs et autrices ont été invités à concevoir un projet particulier, pour révéler leur lien avec la création contemporaine. Chacun investit librement l'un des espaces et propose sa propre exposition, autorisant ainsi un parcours varié et un kaléidoscope de propositions singulières et subjectives.

Le week-end de clôture de l'exposition se tiendra conjointement avec la Comédie du livre, qui sera accueillie dans les espaces extérieurs du MO.CO. et du MO.CO. Panacée (17-19 mai 2024). Les lieux seront ouverts en nocturne pour la Nuit européenne des musées (18 mai 2024).

Informations pratiques

MO.CO.

13 rue de la République, Montpellier

Du 2 mars au 19 mai 2024

Vernissage le 1er mars 2024, de 18h à 21h au MO.CO.

MO.CO. Panacée

14 rue de l'Ecole de Pharmacie, Montpellier

Du 2 mars au 19 mai 2024

Programme de l'exposition (.pdf)

Exposition "Au chaud" d’Isik Deniz Bayazit à l'espace Saint-Ravy du 2 au 24 mars 2024

L’Espace Saint-Ravy de Montpelliera le plaisir d’accueillir l’exposition Au chaud qui présente le travail de l’artiste d’Isik Deniz Bayazit du 2 au 24 mars 2024. La série présentée construit un lieu de protection transcendant le temps et la mort par différents médiums comme le recyclage d’images ou de tissus brodés.

Exposition "Au chaud" d’Isik Deniz Bayazit à l'espace Saint-Ravy du 2 au 24 mars 2024

Vernissage vendredi 1er mars 2024 à 17h30

La série Au chaud débute dans une ferme à Fabrègues lors des études d’architecture de l’artiste. Elle y découvre une proximité avec la mort qui résonne en elle et lui procure le besoin de créer un espace protégé.

Elle y écrit :

« Il y avait 3 chiots blancs à la ferme; cette semaine, leur nombre est tombé à deux. Apparemment, le fermier a mis le tracteur en marche arrière et a écrasé le troisième des frères. Dans la ferme, où la mort était considérée comme naturelle, cet incident n'a pas créé une grande atmosphère de deuil. Après tout, les chiens n'étaient qu'un autre animal dans cette ferme, tout comme les chèvres, les moutons et les porcs, qui diminuaient chaque année. […] La nuit à la ferme est silencieuse, froide et sans lumière. Je rêve de ma maison, éclairée par des ampoules jaunes où les vapeurs de cuisson dégagent parfum et chaleur. »

Par la réutilisation et la superposition d’images, Isik Deniz Bayazit convoque des espaces peuplés de sa sœur jumelle, de son chat Diyez décédé, d’animaux errants ou encore des décors de son enfance, qui déjouent les règles du temps et des lois naturelles.

L’artiste investit le collage comme une forme de recherche écologique, mais aussi comme une manière de tisser ses souvenirs les uns aux autres et de donner vie à l’inanimé. Inspirée à la fois par la couleur des fauvistes, par le traitement floral ornemental de l’art nouveau et par les compositions dépassant le réel du réalisme magique, les œuvres d’Isik Deniz Bayazit créent un espace hors du monde, sûr et à l’abri du deuil.

Espace Saint-Ravy

« Toni Grand. Morceaux d’une chose possible », la nouvelle exposition du musée Fabre à découvrir du 20 janvier au 5 mai 2024

 
 

Du 20 janvier au 5 mai 2024, le Musée Fabre à Montpellier dédie l’ensemble de son espace d’exposition temporaire au sculpteur Toni Grand (1935-2005), pour présenter le travail remarquable d’un sculpteur peu montré ces dernières années, et ancré dans le territoire montpelliérain.

 

 

Cette importante rétrospective qui réunira près de 70 œuvres, dont certaines monumentales, souhaite inviter le public le plus large possible à (re)découvrir une figure essentielle de la seconde moitié du XXe siècle, dont l’œuvre a pourtant été peu montré ces dernières décennies.

En rendant visible l’importance du travail de l’artiste, l’exposition « Toni Grand. Morceaux d’une chose possible » permettra ainsi d’éclairer et de donner les clefs de compréhension de l’un des jalons essentiels de la sculpture contemporaine, qui a influencé nombre d’artistes (Richard Deacon, Katinka Bock ou encore le chorégraphe Boris Charmatz). Elle aspire à montrer comment l’artiste a renouvelé durablement le langage artistique de son époque par l’invention de nouvelles formes et l’usage de matériaux jusqu’alors inexploités dans le champ artistique.

Après la rétrospective consacrée à Germaine Richier (jusqu’au 5 novembre 2023), le musée Fabre ambitionne avec cette nouvelle proposition, de donner à ses visiteurs les moyens de penser l’articulation de deux moments clés de la sculpture française et internationale, en lien avec son territoire et ses collections.

« Je ne suis pas un être provocant. Mais si vous entendez provocation au sens de la provocation du regard, de la relation au monde, alors oui, ça me plaît de provoquer. » Toni Grand (1935-2005)

Site internet du musée Fabre

Exposition "Empreintes du temps": quand des étudiants du MO.CO. Esba rencontrent des résidents d'un EHPAD municipal

 

Pass'Âge des Arts, tiers-lieu culturel et intergénérationnel installé au sein de l'EHPAD Françoise Gauffier du Centre Communal d'Action Sociale de Montpellier, accueille l'exposition "Empreintes du temps". Il s'agit d'une restitution des travaux réalisés par les étudiants du MO.CO. Esba (Montpellier contemporaine-École Supérieure des Beaux-Arts), autour du portrait et de la notion de vulnérabilité.
 
Exposition "Empreintes du temps": quand des étudiants du MO.CO. Esba rencontrent des résidents d'un EHPAD municipal

Vernissage mardi 30 janvier 2024 à 17h.

Rencontre in situ des étudiants avec les résidents de l'EHPAD

Depuis novembre dernier, les étudiants de 2ème année du MO.CO. Esba se sont rendus à plusieurs reprises à l'EHPAD Françoise Gauffier, dans le cadre du cours « Enjeux graphiques et picturaux » encadré par Nadia Lichtig, enseignante en peinture, accompagnée de Marcos Avila Forero, enseignant en dessin.

 

L'enjeu : travailler sur la notion de vulnérabilité à travers la rencontre de personnes âgées, dont certaines sont en situation d'isolement.

Comment la vulnérabilité est-elle liée à la notion de dignité humaine ? Quelles sont les formes de dignité et d’autonomie qu’on peut trouver à l’intérieur de la vulnérabilité ? Autant de questions lancées par la philosophe et psychanalyste Cynthia Fleury et par l’activiste féministe colombienne Maria Tila Uribe, auxquelles ont tenté de répondre les étudiants.

Pass'Âge des Arts, tiers-lieu culturel et intergénérationnel

Un tiers-lieu culturel dans un EHPAD : et si c’était possible ? C’est le pari que le CCAS s’est lancé en créant Pass’Âge des Arts au sein de la résidence Françoise Gauffier, située en plein cœur de la ZAC Ovalie.

Expositions, concerts, théâtre : petits et grands habitant le quartier peuvent venir profiter de diverses manifestations culturelles tout au long de l’année.

Gratuit et ouvert à tous, le tiers-lieu propose une programmation trimestrielle variée en s’appuyant sur différents partenariats tissés avec les structures voisines (le centre de loisirs Alain Savary, la Maison pour Tous Michel Colucci, des écoles, etc.).

Informations pratiques

PASS' ÂGE DES ARTS

EHPAD Françoise Gauffier
135, rue André Puig Aubert
Entrée libre du 30/01 au 01/03
Du lundi au samedi de 10h à 17h30

EXPÉRIENCE : ODORAT, VISITE RÉSERVÉE AUX DÉFICIENTS VISUELS

EXPÉRIENCE : ODORAT, VISITE RÉSERVÉE AUX DÉFICIENTS VISUELS
 
Mercredi 24 Janvier 2024

 

Musée Fabre

Ne manquez pas la visite Expérience le 24 janvier à 14h30 ! Quand les parfums s’inspirent des œuvres, c’est là toute la poésie de ce moment suspendu que vous proposent les étudiants du Master ICAP (Ingénierie des cosmétiques, Arômes et Parfums) de l’Université de Montpellier. Séance réservée aux déficients visuels (réservation obligatoire à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.).Plein tarif : 11,00 €
Tarif réduit : 7,00 €

Exposition "Frontières" de la photographe franco-américaine Sandrine Arons à l'espace Saint-Ravy du 6 au 28 janvier 2024

 
L’Espace Saint-Ravy de Montpellier a le plaisir d’accueillir la photographe franco-américaine Sandrine Arons du 6 au 28 janvier 2024. Au travers de la série Frontières, elle traduit ses expériences multiculturelles, révélant un monde intérieur riche de langues, de religions et de paysages vivant en elle.

Exposition "Frontières" de la photographe franco-américaine Sandrine Arons à l'espace Saint-Ravy du 6 au 28 janvier 2024

Vernissage de l'exposition vendredi 5 janvier 2024 à 18h30

Les photographies de Sandrine Arons reflètent sa vision et sa compréhension d’un monde aux frontières souples. Cela s’exprime chez elle par la superposition d’horizons et de paysages, troublant la vision. Alors qu’elle grandit entre les Etats-Unis et la France, l’artiste parcourt le monde.

Elle se définit comme étant « culturellement française, américaine, algérienne, élevée parmi les juifs, des athées et des protestants baptistes du sud des Etats-Unis ; mariée à un musulman et mère d’un fils qui porte en lui toutes ces cultures vers une nouvelle génération ». Ses recherches plastiques proviennent également un besoin constant de cohérence et clarté. Elle relate que lorsque le « chez soi » est à la fois partout et nulle part, la contemplation provoque des réalités ambiguës, comme éloignées.

De cette manière, elle cherche à construire et reconstruire sa mémoire, par la fusion du temps et de l’espace.

Inspirée à la fois par Hélène Cixous, Anaïs Nin ou encore René Magritte, la photographe aime à se jouer du doute de ce qui est perçu. Ce qui paraît indéfinissable et insaisissable, produit des images troublantes et poétiques. C’est par cette non-linéarité, ces silences, et la dissolution des frontières d’images et de paysages que Sandrine Arons associe son vocabulaire artistique au féminisme d’Hélène Cixous et d’Anaïs Nin. Ce jeu de superposition est aussi celui de la déconstruction.

« Ma compréhension de ces cultures d’autrui est le résultat d'un travail itératif de déconstruction de ces paysages culturels et topographiques prédéfinis, poussé jusqu’à la réinvention complète de ma propre vision. Ce travail crée un doute sur la nature de ce que l’on voit et nous invite à nous demander si une autre vision du monde, différente de celle que nos sociétés ont fabriquée, est envisageable. » Sandrine Arons

Biographie

Née dans l’Etat de Géorgie aux Etats-Unis, Sandrine Arons est désormais basée à Montpellier. Suite à des études supérieures en psychologie et en littérature française, elle fait le choix de la photographie. Elle se spécialiste en autobiographie et écriture personnelle. En 2015, elle obtient un master en photographie en Savannah College of Art and Design (SCAD-Atlanta, USA) en 2015.

L'espace Saint-Ravy