Covid-19 : une alliance pour soutenir les projets de recherche en Occitanie

Pour accélérer les recherches sur le coronavirus, la Région décide de financer neuf projets validés par l’Agence Nationale de la Recherche sur lesquels planchent des équipes de chercheurs et chercheuses d’Occitanie. Des travaux qui portent sur l’analyse du virus comme sur ses conséquences…

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Pour faire avancer la recherche sur le Covid-19 et assurer un financement rapide des projets développés en Occitanie, la Région a noué un partenariat innovant avec l’Agence Nationale de la Recherche (ANR). Neuf projets de chercheurs et chercheuses d’Occitanie parmi les meilleurs dossiers de l’appel à projets « Flash Covid-19 » de mars ont été sélectionnés et seront cofinancés par la Région (plus de 580 000 € de financement, équivalent à celui de l’ANR). L’aide « Défis clés Urgence Covid-19 Région-ANR » bénéficie à des laboratoires du Cnrs, de l’IRD et du Cirad à Montpellier, ainsi qu’à des équipes des CHU de Montpellier et de Toulouse, de l’université Paul Sabatier-Toulouse 3, de l’université de Montpellier, et de la Toulouse School of Economics.

Des recherches sur le virus et ses conséquences

En Occitanie, les recherches portent aussi bien sur le virus que sur ses conséquences sanitaires, sociales et économiques. Le projet Proteo-Covid du laboratoire de biochimie-protéomique clinique de Montpellier dirigé par Sylvain Lehmann veut caractériser la protéine Spike, clé d’entrée du SARS-CoV-2 dans les cellules, « en utilisant la spectrométrie de masse, une technique très performante ». Le CHU de Toulouse étudie un modèle pour identifier, parmi les patients appelant les centres Samu, ceux présentant un risque de complication et d’hospitalisation. L’Institut de recherche en infectiologie du Cnrs de Montpellier, lui, planche sur un test innovant baptisé Alpha-Centauri.

D’autres chercheurs analysent l’impact du virus dans la société. Les travaux dirigés par Michelle Kelly-Irving au sein du laboratoire d’épidémiologie et analyses en santé publique de l’université Paul Sabatier de Toulouse mixent les disciplines pour analyser les conséquences sociales et psychologiques du confinement. Objectif final : « guider les décisions de santé publique en temps de crise et mieux accompagner les prochains risques d’épidémie ». L’étude « Epidémiologie digitale » de l’IRD de Montpellier analyse les réseaux sociaux pour mettre au point une application de mesure en temps réel de l’efficacité d’un confinement. Avec le projet Covid-Metrics, la Toulouse School of Economics veut modéliser les conséquences du Covid-19 grâce aux méthodes économétriques, l’analyse des séries chronologiques et la gestion du risque de crédit.

Un soutien renouvelé

Ce partenariat Région-Agence Nationale de la Recherche devrait se pérenniser avec l’appel « Recherche-Action RA Covid 19 » lancé en avril par l’ANR pour accompagner des projets urgents (sur 3 à 12 mois) sur des études épidémiologiques, la prévention et le contrôle de l’infection, la formation de la maladie, l’éthique et les dynamiques sociales, et les enjeux globaux de l’épidémie.

Ce n’est pas tout : lors de la commission permanente du 29 mai, la Région a accordé près de 237 000 € pour EasyCov, test salivaire rapide à partir d’un réactif coloré mis au point par le laboratoire montpelliérain Sys2Diag, commun au Cnrs et au groupe Alcen. « Sans cette aide, nous n’aurions pas pris le risque de lancer le projet », relève le directeur de Sys2Diag Franck Molina.

En complément, la Région prévoit aussi un soutien à l’application mobile développée par l’entreprise numérique montpelliéraine Vogo pour automatiser l’utilisation du test. Le 2 juin, des « performances satisfaisantes » ont été annoncées pour l’étude clinique du test salivaire menée au CHU de Montpellier. Celle-ci se poursuit et le test devrait être commercialisé courant juin.

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LA PASSION DE LA DÉCOUVERTE

Pourquoi ce titre : la passion de la découverte ? Parce que la découverte est une passion tout comme la chine, tout comme la collection. Parce que chiner c'est conjuguer le passé au présent, ressusciter un objet endormi, répondre à la question du poète : objets inanimés vous avez bien une âme. Parce que chiner, c'est agir de manière écologique.

LES CHINEURS : UNE GRANDE FAMILLE

Amateurs ou professionnels, chineurs ou collectionneurs, tous ont un point commun, la passion. Chaque semaine vous irez avec eux chiner dans les foires et les marchés aux puces, dans les brocantes et les salons, les braderies et les vide-greniers, dans toute la France et même au-delà. Et bientôt, sans vous connaître, vous vous reconnaîtrez comme faisant partie de la même famille.

LA CHINE : UNE ÉCOLE DE PATIENCE

Chiner ce n'est pas aller en famille dans un magasin, pour y acheter un secrétaire de 1,12 m de large, afin qu'il trouve exactement sa place entre la cheminée et la fenêtre du salon.
Ce n'est pas aller chercher dans le vide-greniers qui se tiendra le samedi suivant, au coin de la rue, la série complète des boîtes Banania pour égayer une étagère de la cuisine ; même si vous avez lu la veille, dans un magazine de décoration, gue les objets publicitaires sont à la mode.
Dans les deux cas, vous risqueriez de vous exposer à une désagréable déconvenue car chiner, ce n'est pas trouver, à coup sûr, un meuble ou un objet des siècles passés, comme on achète un article vu dans un catalogue ou sur une publicité. Au contraire, la chine est une preuve, et non pas une épreuve, de patience et de pugnacité, comparable à celle d'un chercheur ou d'un explorateur. Et plus l'objet sera ancien, fragile, délicat, plus il sera rare mais plus la trouvaille prendra pour son découvreur une valeur inestimable. 
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